Il faisait beau. Pour une fois, Max avait put dormir comme il le voulait. Cela faisait que quelques jours qu'il n'était plus dans le système comme on dit. Il était libre. Enfin presque, il devait toujours se cacher de ses parents qui étaient à New York. Il espérait que les villes qui les séparaient, les empêcheraient de se retrouver. Ce matin là donc, il avait flanner au lit. Après tout c'est ce que font les ados non ? Puis il s'était lever. Il avait été prendre une douche dans le local que Gabriel et Jayson lui prêtaient le temps de lui trouver un meilleur endroit. Il leur faisait confiance maintenant. Bien que parfois il restait méfiant, surtout quand il y avait plein d'hommes. Mais son passé était fait ainsi, il n'y pouvait plus rien, la seule chose qui était à porter de ses doigts, c'était de changer son futur. Il voulait devenir artistes, ou professeur. Cela lui plairait bien de s'occuper d'enfants. Il avait eut dans le passé un bon filling avec eux. Il y réfléchit pendant que l'eau lui coulait le long de son corps encore meurtrie par les coups et les bleus qu'il avait reçut quelques jours plutôt.

Après ça l'adolescent enfila des affaires neuves. Il avait un peu honte, ce n'était pas les siennes. Les hommes qui s'occupaient de lui, avaient insister pour qu'il ait des affaires neuves et plus ces loques. Etait-ce parce que finalement Max travaillait pour eux qu'ils agissaient ainsi ? L'adolescent n'en savait rien et en faite il n'avait pas vraiment envie de poser la question. Il enfila le jean par dessus un boxer noir, puis un t-shirt et une chemise. Il prit son sac à dos avec son matériel dedans, et s'en alla pour aller dessiner. Il avait envisager de dessiner dans le parc avec ce temps qu'il faisait. Mais il trouva un petit café-restaurant et il se décida à aller ici plutôt. Il commanda une boisson et s'installa à la seule table de libre, une table pour quatre personnes. Il utilisa la place qui était le plus vers la fenêtre. Il posa son sac sur la table et en sortie son carnet et son crayon, puis, prenant son temps, il se mit à dessiner avec sa musique dans les oreilles. Du bon sons rock. Metalica. Il adorait ce style de musique, en écoutant ça, il avait la sensation d'être fort. Max était pas vraiment le genre de gamin qui faisait peur. Frêle, petit, pas épais, et une bouille d'ange ! Rien d'effrayant quoi. Et encore moins avec ses lèvres ouverte du côté gauche, son arcane ouverte du même côté avec un pansement et ce bleu qu'il avait sous la paumette. Marco n'y avait pas été de main morte c'était clair. La jeune femme apporta la boisson. Max sourit légèrement et fit :

"Merci."

Puis il remit son écouteur et se remit à dessiner. Pour commencer il dessina les gens qui marchaient dehors et au lieux de les remettre dans le payage qu'il avait sous les yeux il les imagina dans un monde féérique, avec des elfes et des trôles de 20 mètres ! Il sourit à son dessin. Au bout d'une heure, un homme vint s'asseoir en face de lui, enfin il lui demanda sûrement si il pouvait mais avec la musique à fond, Max n'entendit rien. Ce n'est qu'en levant les yeux pour revoir cette charmante demoiselle qui l'avait servit pour finir son portrait qu'il croisa le regard de cet homme. Il fit un bon sur sa chaise et retira ses écouteurs en urgence. Il ne savait plus quoi dire. Il resta la bouche légèrement ouverte et sa trouille montrait son honnêteté, il ne savait pas que l'homme était là. Il lui demanda au final :

"Vous voulez que je parte ?"

En gros, c'était plutôt un "je peux partie là maintenant !" plutôt qu'une demande. Il se radoucit en voyant la jeune fille venir. Elle devait avoir deux à trois ans de plus que lui. Max cacha son dessin. Un artiste ne montre pas son oeuvre avant qu'elle ne soit terminé. Elle demanda à l'homme si il voulait quelques choses. Max le regarda intrigué et attendit de voir. Quand la serveuse fut de nouveau partie. Max lui dit alors :

"Cela vous gêne si je continue de dessiner ?"

Demanda-t-il en posant ses affaires sur la chaise de manière à ne pas mettre une barrière entre les deux. Cela n'était ni correcte, ni respectueux, bien que Max se demandait comment il pouvait encore penser aux respects après tout ce qu'il avait vécut.