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 We're all stories in the end } PV Cedric Law

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Akane J. Kurashiki
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MessageSujet: We're all stories in the end } PV Cedric Law   We're all stories in the end } PV Cedric Law Icon_minitimeSam 5 Avr - 21:24

Alexandre Dumas a dit, « L'homme naît sans dents, sans cheveux et sans illusions,
et il meurt de même, sans cheveux, sans dents et sans illusions. »

« Bien, à mardi donc, monsieur Law. » Tu achèves la conservation sur un ton enjouée, comme si tu étais heureuse de l'échange avec ce "monsieur Law". Le bonhomme, romancier de son métier, viendra donc mardi afin de procéder à un recueil d'informations. Tu as hâte de le rencontrer ! Tu n'as lu aucun de ses livres mais cela ne saurait tarder. Et, bien sûr, tu en retiendras chaque détail, chaque phrase et chaque mot comme si tu avais lu chacune de ces histoires des centaines et des centaines de fois mais nous savons toi et moi que ce n'est pas comme cela que ta mémoire fonctionne. En fait, tu l'ignores mais ça ne te dérange pas, ton corps est ainsi donc tu ne t'en plains pas. Tu n'as pas le droit de t'en plaindre.

Bref. Tu ranges le rendez-vous dans l'un des innombrables tiroirs de ta boîte à cerveau - le noter ne servirait à rien, puisque de toutes manières tu t'en souviendras sans avoir besoin de consulter ce post-it - avant de te re-concentrer sur ce que tu faisais avant ce coup de fil : trier les dossiers de la morgue par ordre alphabétique. Non pas que c'est le bordel hein ... Non, bien sûr que non. Et qui se colle au rangement ? Toi bien sûr, qui d'autre aurait pu remplir parfaitement cette tâche ? Tu connais les dossiers par cœur et, étrangement, ce jour-là il n'y a pas de corps à autopsier ni de rapport à remplir. Ce n'est pas comme si cela t'ennuyait, bien au contraire, tu aimes rendre service. En attendant, rencontrer quelqu'un qui n'est ni une victime, ni de la famille de ces victimes te changera grandement. Oh que oui, un peu d'humanité dans ce monde de brutes.

Et l'étagère A-B est enfin pleine.

[...]


Tic. Tac. Les aiguilles de l'horloge avancent lentement, la grande aiguille se déplaçant d'un cran à chaque seconde qui passe. Tu te tiens debout dans le couloir, le dos bien droite, les mains enfoncées dans les poches de ta blouse blanche bien trop grande pour toi - ils n'avaient pas la taille "naine". Tu patientes tranquillement, attendant la venue du romancier qui ne devrait pas tarder. Tu ne sais pas trop ce que tu vas lui dire, tu ne sais même pas ce qu'il veut vraiment savoir en fait. Mais qu'importe, tu trouveras toujours quelque chose à lui dire, que ce soit une anecdote morbide ou une enquête glauque.

Déformation professionnelle, dirons-nous ...

Tu n'attends pas depuis longtemps, non. Tu t'es pointée à l'accueil quelques minutes avant l'heure convenue - tu n'aimes pas être en retard. Toute la journée tu y as pensé ; depuis ton réveil jusqu'à maintenant. Non pas que ce rendez-vous t'obsède, loin de là, mais tu n'as cessé de te demander comment cet entretien va se passer. Va-t-il t'assaillir de questions ? Va-t-il se contenter de te regarder travailler en prenant des notes ? Tu ne lui as pas tant posé de questions au téléphone - l'entretien fût bref et concis - mais, au final, tu n'appréhendes pas tant que cela. Tu as l'habitude de l'improvisation, donc bon ce n'est pas cela qui t'effraie. Tu n'as même pas peur. De quoi aurais-tu peur ? Tu as envahi l'Irak !

Pour passer le temps, tu observes - ou plutôt, il te suffit de regarder. L'homme qui pianote sur son téléphone en zieutant de temps à autre les quelques personnes passant devant le comptoir de l'accueil, celui qui traîne la patte en déplaçant un chariot - l'homme de ménage, vu sa tenue, tu le salues d'un petit geste de la tête lorsque ses yeux rencontrent les tiens -, la femme qui essuie le coin de ses yeux à l'aide d'un mouchoir aussi blanc que ta peau. Encore une victime de ce monde coupable des plus atroces crimes. Tu soupires, t'appuyant contre le mur, tête baissée et bras croisés. Tu en as trop vu, trop retenu. Chaque information se mélange dans ton cerveau, elles se croisent, se complètent puis se rangent l'une après l'autre. Les yeux fermés, tes oreilles guettent le moindre bruit de pas se rapprochant de toi.

Tu ne supportes plus la vue de la douleur d'autrui.
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MessageSujet: Re: We're all stories in the end } PV Cedric Law   We're all stories in the end } PV Cedric Law Icon_minitimeJeu 29 Mai - 13:19

Il y a bel et bien une chose qu'il n'aimait pas quand il s'attelait à l'ouvrage, c'était quand il lui manquait des informations. Manquer d'informations n'était vraiment pas une bonne chose pour donner tous les détails aux lecteurs, ces détails qui donnaient tout le sel et le piment de ses histoires dont beaucoup raffolaient - les fans du genre tout du moins - et dont beaucoup pensaient que tous les meurtres décrits avec soin étaient tirés de l'imagination débordante et sans faille de l'écrivain. Mais ce dernier avait pourtant bien dit dans les interviews que les meurtres étaient inspirés de faits divers, de rumeurs et de bien d'autres choses.
Jamais il ne dirait aux lecteurs qu'il tuait lui-même ses victimes et qu'il se rendait à la morgue à chaque fois afin d'y récupérer des informations, soi-disant. Mais cela, ce n'était qu'une couverture. Il n'avait pas besoin en effet, des médecins légistes pour savoir la cause de la mort de ses victimes, il en avait juste besoin afin de couvrir ce qu'il faisait.
Et là, il recommençait.

Il hésita bien longtemps dans son appartement, tout seul, réfléchissant à comment il allait s'habiller. Au final il n'y avait pas que les femmes qui avaient ce genre de problèmes; selon la plupart des clichés bien sûr. Et puis finalement il fit très simple et attrapa sa chemise noire à boutons, un jean, et une converse noire et une autre rouge; de fait il ne savait même plus où étaient le reste de chacune des paires, et à dire vrai il s'en fichait pas mal finalement. En bref, il mit ce qu'il lui tombait sous la main.
Il prit son coupe-vent marron et sortit, saluant Anna qui sortait les poubelles en mini-jupe rose pâle - il déglutit, la jeune femme avait de si belles jambes et une ligne parfaite ! Il rosit un tout petit peu quand sa voisine de palier lui dit qu'il avait l'air d'avoir bonne mine et il partit. Il leva la tête vers la fenêtre de l'appartement de ses deux voisines de palier, Juno lui fit coucou de là où elle était avant de lui faire un clin d'œil coquin. Le romancier sourit, gêné, et monta dans sa voiture.
Sur la route le menant à Quantico il s'arrêta une fois pour prendre un café, puis il arriva à l'heure pour son rendez-vous, se pointant à l'accueil.


-Bonjour, je m'appelle Cedric Law. Je cherche une certaine Akane Kurashiki.

Sa voix était neutre et polie. Il attendait simplement de voir à qui appartenait la voix qu'il avait entendue au travers du combiné. Il ferma les yeux durant deux secondes à peine, se remémorant la mort déplorable de ses victimes, celles qui devaient déjà avoir été traitées par un médecin légiste depuis une semaine au moins.

****

Beth Country.
Dix-neuf ans. Rousse, cheveux longs attachés en queue-de-cheval, yeux marrons, tâches de rousseur. Une peau légèrement bronzée par le soleil. Un mètre soixante-trois. A peine une quarantaine de kilos. Une légère odeur de chèvrefeuille se dégageant de sa peau.
Il ne savait plus trop pourquoi il l'avait tuée.
Il l'avait suivi et sachant qu'il n'y avait personne dans la même rue qu'eux, il avait enfilé des gants et l'avait saisi par le poignet, plaquant sa main gantée de noir contre la bouche de la fille pour qu'elle ne puisse pas hurler. Elle s'était débattue, mais il lui avait cogné la tête contre le mur de béton et l'avait entraînée dans une partie plus sombre de la rue, là où personne ne chercherait à aller par cette nuit pluvieuse. Il n'y aurait pas de témoins.
A moitié sonnée elle avait cherché à fuir tout de même, logique. Il lui avait sectionné les tendons, la faisant chuter, elle ne pouvait plus marcher et elle ne pouvait plus que ramper à ses pieds. Elle l'avait supplié, elle avait pleuré. Il lui avait ouvert le ventre, il l'avait empêché de hurler car il lui avait arraché la langue. Il avait écarté ses côtes et avait arraché le coeur de la fille. Puis il l'avait regardé s'éteindre tandis que penché au-dessus de son corps il avait pressé son coeur afin d'en récupérer le sang qui s'écoulait dans une bouteille en plastique.
Mais quelqu'un l'avait vu.

Bertram Hunter.
Trente-huit ans. Chauve. Yeux gris. Un mètre quatre-vingt. Quatre-vingt dix kilos de gras. Il n'avait vraiment pas fait long feu face au tueur qui s'était contenté de le rattraper, de le plaquer violemment au sol, de lui arracher les cordes vocales. Ce con avait eu le temps de hurler.
L'assassin lui avait tranché la gorge, crevé les yeux et lui avait planté son couteau dans le coeur. Et il avait dû s'enfuir.
Mais personne n'était venu au cri de Bertram. Personne.
Du tueur on avait perdu sa trace.
Bertram aurait pu aider à faire interpeller ce tueur qui courrait depuis trop longtemps, si seulement il n'avait pas hurlé, l'autre ne l'aurait peut-être pas remarqué, il ne l'aurait pas rattrapé. Mais la vie était ainsi faite on peut pas revenir en arrière.

Cedric Law ne serait pas attrapé tout de suite au final.

****


Retour dans la réalité.

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MessageSujet: Re: We're all stories in the end } PV Cedric Law   We're all stories in the end } PV Cedric Law Icon_minitimeVen 12 Sep - 12:19


Tu n'as pas à attendre bien longtemps. Quelques minutes plus tard tu l'entends, cette voix qui t'a parlé au téléphone, qui t'a appelé et t'a demandé un rendez-vous. Tu rouvres les yeux et, à présent, tu peux mettre un visage sur ladite voix. Bien habillé, les cheveux courts, bruns, plutôt grand, tu fais pâle figure à côté de lui. « Bonjour, je m'appelle Cedric Law. Je cherche une certaine Akane Kurashiki. » Tu n'attends pas et te décolles du mur pour lui faire face, le gratifiant d'un grand sourire - gosse que tu es, va. « Bonjour Mr. Law, je vous attendais ! Comment allez-vous ? » Rien n'est trompeur, ta voix et ton accoutrement presque ridicule justifient en eux-même ton identité. Ta question est rhétorique, à quelle réponse t'attends-tu, sérieusement ?

Tu sembles presque heureuse de le voir pourtant ce n'est qu'un jour comme les autres. Un évènement banal dans ta vie de tous les jours. Tu es dans un bon jour, un très bon jour même. Tu continues de regarder le brun. Où pourrais-tu poser le regard de toutes façons ? Tu connais le couloir par coeur et rien ne s'y passe jamais. Debout en plein milieu, vous êtes semblables à tous les autres, rien ne peut vous distinguer les uns des autres. Des Hommes parmi vos semblables. « J'ai lu tous vos livres ... Je suis fan ! J'ai surtout adoré le dernier, je n'ai pu m'arrêter de lire que lorsque je suis arrivée à la fin. » T'arrêtant net, réalisant ce que tu viens de dire, ta main repousse ta frange sur le côté et ton visage prend un air désolé. « Mais vous devez avoir l'habitude de ce genre de discours, je suppose. Puis-je vous offrir quelque chose à boire ou souhaitez-vous commencer tout de suite ? »

Tu réprimes un bâillement comme tu le peux. Bien entendu que tu as lu ses livres, tu t'es documentée un minimum sur l'écrivain - et finalement, tu as dévalisé la librairie. Cela t'a pris quelques temps - à peine trois ou quatre jours en fait - mais tu as tout lu ... et tout retenu, comme d'habitude. Tu pourrais parler de chacune de ces lignes pendant des heures et avec passion, même si forcément ta narcolepsie finirait par prendre le dessus, laissant ton interlocuteur se débrouiller tout seul avec ton corps endormi sur les bras. C'est pourquoi tu es si utile, nul besoin d'apprendre quelque chose si tu te trouves dans les parages. Tu fais office de post-it, de mémo, de sauvegarde. Il suffit pour toutes les personnes intéressés d'écrire quelques mots pour que tu t'en souviennes pour eux. Pratique pour les rapports d'autopsie, tu n'as pas besoin de relire ce que tu écris lorsque tu exposes la situation à un enquêteur : il te suffit de le répéter mot pour mot.

C'est exactement ce que tu vas faire avec Cedric. Tu pourras lui divulguer quelques informations sur les dossiers classés - pas ceux en cours bien sûr - et lui parler de ce que tu as vu, des différentes façons de mourir et de tuer sans tabou aucun. Tu n'en as absolument aucun et c'est cela qui est génial avec toi ; tu n'as pas peur de dire les choses telles qu'elles le sont, quitte à le faire de façon crue. Tu adaptes ton vocabulaire à ton interlocuteur mais ça s'arrête là, tu iras droit au but et répondras à chacune des interrogations du grand bonhomme. Quel spectacle ridicule cela doit être, te voir marcher à côté de cette perche et de son mètre quatre-vingt. Mais tu t'en fiches. Tu n'es pas complexée par ta taille, elle t'est même très utile, peu importe ce qu'en pensent les gens dans la rue.
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