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 Let's Have A Cup Of Tea

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Kea Jouan
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MessageSujet: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeMar 29 Juil - 20:35

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Clarice Starlingvs Kea Jouan

LET’S HAVE A CUP OF TEA


Exaspérée

Cela fait trois semaines que Kea à perdu sa douce tranquillité au manège. Trois semaines qu’elle est suivie comme une ombre. Trois semaine qu’une jeune fille est dans ses traces et l’empêche de profiter de moment privilégiés avec « Ose-Moi », et c’est ce qui ennuie le plus l’écuyère. Ne pas avoir assez de temps pour lui. Trois semaines que ça dure, que Kea prend sur sa patience pour ne pas hurler sur cette fille pour récupérer son calme perdu. Ce n’est pas la première fois que ce genre de chose lui arrive, cependant ça commence à devenir de plus en plus ennuyant pour la blonde. Ne pourrait-elle pas venir aux écuries sans avoir à être suivie ? Calmement ? Seule tout simplement.

Aujourd’hui, après avoir refait ses gammes, sous les yeux attentifs de la jeune fille, Kea s’occupa de son étalon. Le doucha, le massa avec de la crème pour les tendons, puis finalement lui remit sa couverture avant de lui donner deux ou trois friandises et de le laisser se reposer au Box. Lorsqu’elle ferma la porte du box et qu’elle se retourna, elle vit bien évidemment, la jeune fille. La elle explosa ! Elle ne pouvait plus se contenir.

>>Si tu veux réellement que je t’enseigne les bases comme il faut, que je te prenne sous mon aile, répond à une seule question. Si j’estime que tu as juste, alors j’accepterai de t’aider, sinon, tu me laisse tranquille.

La jeune fille accepta, elle n’avait que ça à faire si elle voulait avoir Kea comme prof. Elle resta donc pendue aux lèvres de l’écuyère, se demandant quel genre de question elle allait avoir. La réponse ne serait certainement pas facile à trouver, mais rien n’arrêterai cette fille, prête à tout.

Avec un sourire, Kea la regarda dans les yeux, avant de lui dire. :

>>On ne renonce jamais aux chevaux vous savez, ça fait 10 000 ans que les humains tentent de dresser les chevaux. Chaque humain recommence avec chaque cheval le même travail, la même aventure, difficile et périlleuse. 10 000 ans qu'on tombe, 10 000 ans qu'on se relève, qu'on invente les voitures, qu'on invente les avions... Et pourtant on continue de monter à cheval. Et vous savez pourquoi? Non?! Alors cherchez.

Sur ce, elle tourna les talons et laissa la jeune fille sans voix, au milieu de l’allée de box. Kea se dirigea vers les vestiaires, se changea puis s’en alla, en étant fière d’elle et de sa question. C’était chaque fois la même question que la jeune femme posait, et personne encore n’y a répondu correctement. Du moins, de la manière qui plait à la jeune femme. Les réponses sont nombreuses, et plusieurs réponses sont possibles.

L’après-midi étant chaude, Kea n’avait pas envie d’aller s’enfermer dans l’appartement à attendre que Lukas finisse sont service et rentre enfin chez lui. L’attente serait trop longue, trop longue pour la jeune femme. Pour cette raison, et surtout parcequ’elle avait envie de voir du monde, elle avait décidé d’aller d’abord faire un tour de shopping. Elle sortit de la galerie commerçante avec deux ou trous sachets sus le bras, avant de finalement s’arrêter à un café pour faire une pause et reposer ses pieds. Elle s’installa en terrasse et commanda un milk-shake à la pistache. Un de ses petits péchés mignons. Durant l’attente, Kea s’alluma une cigarette…Oui son vice…


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Clarice Starling
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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeMer 13 Aoû - 9:13

Kea ∞ Clarice
Sereine, Clarice terminait de taper son rapport. La veille, s'était terminée sa première véritable enquête en tant qu'agent fédéral et si elle ne s'était guère rendue sur le terrain, elle était bien consciente d'avoir apporté dans cette affaire étrange. Le résultat n'en était pas moins un beau travail d'équipe – une première pour la jeune femme qui avait prit l'habitude d'être seule. Et si l'ensemble de ses collègues l'avaient félicité pour sa clairvoyance et ses idées parfois ingénieuses, après tout, n'était-ce pas elle qui avait trouvé un moyen pour piéger le principal suspect, ils avaient tous oublié de mentionner la rédaction du rapport d'enquête. Probablement l'étape la plus fastidieuse et la moins intéressante ; elle n'en restait pas moins la plus importante. C'était, du moins, ce dont essayait de se convaincre la jeune Clarice alors que ses doigts survolaient le clavier du Mac avec agilité. Avait-elle conscience d'être parmi les rares agents fédéraux à négliger la pause déjeuner ? Sans doute. Mais si ses collègues avaient le malheur de le lui faire remarquer, elle leur accordait un regard, parfois l'accompagnait-elle d'un sourire qui se voulait rassurant et affirmait qu'elle irait les rejoindre dès qu'elle aurait terminer ce qu'elle était en train de faire. Bien souvent, ils revenaient alors qu'elle relevait finalement la tête, attrapant son blouson d'une main, prête à les rejoindre. Quelques brimades pour lui faire lever les yeux au ciel, un soupire et elle finissait par avaler un maigre sandwich à la cafétéria du Bureau en un temps record pour retourner auprès d'eux.
Une fois n'est pas coutume, Clarice allait rompre avec les habitudes. Loin de fuir la petite équipe à laquelle elle avait finit par être assignée, la jeune femme espérait surtout avoir le temps de pouvoir se pencher sur un autre dossier. Plus alléchant et bien plus intriguant à ses yeux. Son intérêt pour cette affaire macabre avait été attisé à travers les journaux, alors qu'elle n'était encore qu'une jeune étudiante à l’École de Police. The Chesapeake Reaper. L'agent fédéral n'avait pas connu d'enquête aussi étrange depuis des années, bien qu'elle soit encore relativement jeune. Jetant un bref coup d’œil par-dessus le moniteur de son ordinateur, elle vérifia que personne n'était dans les parages. Rassurée, elle ouvrit le tiroir et en sortit la chemise jaune qui dissimulait, tant bien que mal, toutes les coupures de presse, les rapports d'autopsie et les script d'enregistrements d'interrogatoires. Au final, beaucoup de papiers qui ne lui apportaient rien. Mais, plus important encore, rien qui venait étayer sa théorie qu'Abel Gideon n'était pas le tueur qu'ils recherchaient. Le profil ne collait pas. Un regard à sa montre lui apprit que l'équipe n'allait pas tarder et qu'elle pourrait user de son excuse pour s'éclipser discrètement. Aussi rapidement que le dossier était apparut sur son bureau, il alla s'enterrer dans sa sacoche. La porte s'ouvrait alors qu'elle éteignait l'ordinateur et se levait de sa chaise. Johnson lui adressa un clin d’œil et elle leva les yeux au ciel. C'était un rituel et il était toujours le premier à entrer. Un fin sourire sur les lèvres, elle l'observa de son regard clair se pavaner jusqu'à son propre bureau de son pas lent et assuré. S'il n'avait pas charmé tout ce qui portait une jupe, Clarice aurait probablement succombé à son jeu. Derrière lui se tenait Lynn. Contrairement à ce que la jeune Starling avait d'abord pensé, l'autre femme de l'équipe n'était nouvelle. Présente dans l'équipe depuis presque dix ans, Lynn avait été lieutenant au de la brigade anti-stup' de Washington DC avant de monter les échelons. Ses connaissances sur les drogues étaient impressionnantes pour la jeune femme. Malgré tout, il lui était difficile de parvenir à se sentir proche d'elle et elle se contentait d'un rapport des plus cordiaux.
« Hey Starling, tu cours où comme ça ? » Elle se tourna vers le jeune homme, lui adressa un sourire mystique. « Loin de tes hormones, comme toujours. » Notant la lueur amusée dans le regard de Lynn, Clarice enfila rapidement son blouson et leur adressa un petit signe de la main. « La peur de te laisser tenter ? » « Sans doute, oui, » répondit-elle en retenant un léger rire. « J'ai un cours de criminologie, je veux surtout pas le manquer. Vous devrez vous passer de moi cet après-midi. La bonne nouvelle c'est que le boss est prévenu. » Elle s'éloignait déjà mais entendit clairement la réponse de Johnson qui lui tira un franc sourire avant qu'elle ne ramène sa sacoche contre elle et qu'elle ne sorte son cellulaire. Patientant devant l'ascenseur, elle en profita pour composer le numéro d'un contact. Quelqu'un qui pourrait, du moins l'espérait-elle, l'aider à tirer cette affaire d’Éventreur de Chesapeake au clair. Kea Jouan.

Au téléphone, elle ne s'était pas épanchée en discussion inutile. Même si elle voulait résoudre le mystère qui planait autour de ces meurtres violents et, dans un certain sens, traumatisants, elle voulait attendre d'être chez elle. Ou peut-être le lendemain, jour de repos de l'équipe. Lorsqu'elle avait été mise au courant du lieu où se tenait Kea, elle s'était décidée. Avant de faire parler l'enquêtrice en elle, Clarice espérait bien pouvoir passer un peu de temps avec une jeune femme dont la compagnie restait agréable – pour le peur qu'elles s'étaient vues jusqu'à présent. Partager un café, un dessert. Des activités affreusement banales mais dont elle avait oublié le sens. La tête la première, elle avait plongé dans le travail, ignorant la vie qui continuait de s'écouler. Parfois, la première année à l’École de Police, elle avait pris le temps de sortir le soir avec quelques connaissances, profitant de la jeunesse et de son insouciance. L'année suivante, elle s'était contentée d'une ou deux sorties par mois, préférant étudier, découvrant une passion plus profonde qu'elle ne l'avait d'abord pensé. La troisième année, prendre du bon temps était devenu synonyme de trouver le temps de s'asseoir dans un fauteuil confortable pour bouquiner ou regarder un film. Rien de plus.
La portière claqua alors qu'elle remontait ses lunettes de soleil, la sacoche passée en bandoulière. Les nuages des précédentes journées avaient finit par s'enfuir à l'horizon, laissant le soleil venir réchauffer la petite ville américaine, rappelant à la jeune femme sa jeune enfance. Habituée à des chaleurs plus étouffantes, le climat tempéré de Baltimore n'était pas pour la déranger même si elle admettait être bien heureuse de pouvoir enfin oublier la pluie. Verrouillant la voiture d'un geste nonchalant, l'agent fédéral se rendit d'un pas qui se voulait flâneur et décidé. Parfois, elle s'arrêtait devant une vitrine, se penchait légèrement en avant pour observer ce qui était proposé. Un nouveau cardigan dans sa garde-robe aurait put être intéressant. Mais elle ne prenait jamais la peine de rentrer dans un magasin pour dépenser, même de façon superficielle, son argent. Ses doigts attrapèrent des mèches blondes et jouèrent avec alors qu'elle s'arrêtait devant une boutique d'antiquité. Ces lieux, toujours vide de clients mais paradoxalement plein de vie, l'avaient toujours fascinée et elle ne savait résister à leurs appels silencieux. Si les vêtements ne l'intéressaient pas plus que de raison, les petites babioles qu'elle pouvait dénicher dans ces magasins-là étaient une toute autre histoire. Elle se mordit la lèvre alors que ses yeux se posaient sur une statuette, probablement africaine, sombre, parsemée de ce qui semblaient être des bouts de ficelles de couleur vive. Intérieurement, elle se promit de repasser lorsqu'elle le pourrait pour faire acquisition de cette trouvaille et elle parvint à se détourner.
Elle continuait d'avancer lorsqu'elle repéra Kea, assise en terrasse, cigarette à la bouche, un gobelet posé sur la table. Vérifia que sa besace était toujours à sa place, Clarice s'approcha lentement et s'arrêta à sa hauteur, sourire aux lèvres. « Mademoiselle Jouan, » la salua-t-elle, préférant attendre d'être invitée pour s'asseoir. Maintenant qu'elle se trouvait devant la jeune femme, l'agent fédéral ne pouvait s'empêcher d'avoir l'impression de la déranger pendant un jour de repos.
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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeVen 15 Aoû - 11:08

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Clarice Starling vs Kea Jouan

LET’S HAVE A CUP OF TEA


Pensive

Assise sur sa chaise, cigarette en bouche, la jeune femme ne pouvait pas s’empêcher de penser à la réponse que pourrait lui donner la jeune fille. Tout était envisageable, il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses, il y en a autant qu’il y a de cavaliers dans le monde. Chaque personne à sa vision personnelle de l’équitation, ce qui fait une infinité de réponses possibles. En réalité, Kea n’espérait pas une réponse précise qui se trouve dans un manuel. Non, la blonde avait envie d’une réponse qui vient du cœur, une réponse qui prouve que cette jeune fille à réellement envie de prouver quelque chose à l’Ecuyère. C’est cette question qui à fait de Kea l’écuyère qu’elle est aujourd’hui, c’est la raison pour laquelle, la blonde lui accorde tant d’importance. Cela peut sembler dérisoire pour le reste du monde, d’accorder autant d’importance à la réponse d’une question aussi banale, dans le monde du cheval, mais par l’intermédiaire de cette simple question, la bonde s’assurait qu’elle n’allait pas tomber sur un élève dont la vision du cheva divergeait totalement de la sienne.

L’attente était longue, très longue, Kea avait eu le temps de fumer deux cigarettes. Chose rare puisque la jeune femme tentait de limiter leur nombre au cours de la journée. Lukas tentait régulièrement de a faire arrêter totalement, prétextant qu’à chaque cigarette fumée, c’était ce temps en moins qu’ils passaient ensemble, qu’elle se détruisait toute seule de l’intérieur et autre discours des non-fumeurs Bien sûre, elle n’est pas bête et elle sait parfaitement que ce n’est pas bon pour sa santé, qu’il serait temps qu’elle fasse quelque chose pour arrêter de se bousiller la santé, mais, elle ne se sent pas prête, elle n’en a, tout simplement, pas le courage. Un jour viendra où elle arrêtera.

Finalement, son verre arriva. Le serveur s’excusa timidement. C’était son premier jour et il venait de mélanger les commandes. « Comme un nul », avait-il rajouté dans un petit rire avant de tourner les talons pour aller s’occuper d’une autre table. Comme si c’était le Graal, Kea prit son verre entre ses mains, et l’apporta à ses lèvres avant de boire une gorgée de son milk-shake. La jeune femme allait repartir dans ses pensées, mais une voix l’en empêcha.

>>Mademoiselle Starling ! Asseyiez-vous, vous voulez boire quelque chose ?

A plusieurs occasions, Kea avait rencontré la jeune femme. Leurs boulots respectifs aidant à ces rencontres, bien évidemment, mais au fil du temps, Kea éprouvait de la sympathie pour la jeune femme. Plusieurs fois, elles avaient eu l’occasion de se voir en comité restreins, et inévitablement, leurs conversations s’étaient dirigées vers l’Eventreur de Chesapeake. Sordides discussion pour deux femmes, certes, mais elles étaient toutes les deux agents fédérales, il en devenait donc logique qu’elles mettaient en commun leurs découvertes. C’était d’ailleurs, grâce à Clarice que Kea avait avancé sur son enquête.

>>Comment allez-vous ?

Les bonnes manières d’abord, la discussion allait prendre une tournure plus sombre dans quelques instants.



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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeMer 3 Sep - 21:48

Kea ∞ Clarice
Si elle rechignait toujours à s'incruster de la sorte à la table de quelqu'un, Clarice devait pourtant reconnaître que ça avait parfois du bon. Comme un retour à l'époque où sa vie sociale ne se limitait pas à ses collègues de bureau, et moins encore à suspects qu'on l'autorisait à interroger. C'est-à-dire, deux ou trois personnes. Il lui semblait loin, le temps où il lui arrivait de sortir pour le simple plaisir de sentir les rayons du soleil sur son visage de porcelaine, plus loin encore celui où elle retrouvait quelques amies dans un parc pour dire de traîner. Depuis qu'elle avait quitté l'orphelinat, la jeune femme s'était comme repliée sur elle-même, limitant ses relations au maximum. Non pas qu'elle ait eu beaucoup d'amis là-bas, en réalité. Avec du recul, la blondinette en venait même à se demander si elle avait seulement déjà eu quelques véritables amis ; il lui semblait que non. Toujours, ça n'avait été que son père et elle. Elle et son père. Contre le monde entier mais surtout contre les brigands. Et puis son père était parti, envolé vers d'autres cieux. Et elle avait finit terriblement seule, perdue dans un monde trop vaste pour son corps maigrelet. Son oncle n'était pas parvenue à tisser de lien avec la jeune enfant et c'était plus traumatisée encore qu'elle avait fuit la ferme de ce dernier pour rejoindre l'orphelinat. Quelle tristesse. Vingt-deux ans et elle était plus seule qu'un marginal qui vivrait dans une grotte. Aucun doute n'était permis : elle remportait à coup sûr quelques palmes d'or pour cet exploit.
Discrètement, du moins, l'espérait-elle, Clarice souffla, laissant une mèche blonde s'envoler et retomber lentement. Par ce geste, elle tentait de cacher sa nervosité mais aussi de se donner une certaine contenance. Ce n'était pas tant que Kea Jouan l'intimidait, même si elle trouvait véritablement sidérant de voir un tel professionnel chez une personne qui semblait être à peine plus vieille qu'elle, plutôt qu'elle ne se sentait pas à l'aise à l'idée de venir ainsi la déranger. Son regard électrique se posa sur le verre de milk-shake qui était sur la table et, après l'invitation de son interlocutrice, l'agent fédéral s'assit délicatement à son tour. Procédant par étape, la jeune femme retira ses lunettes de soleil, ne désirant pas paraître impolie et les glissa dans sa pochette, puis dans sa sacoche. Ses doigts frôlèrent le dossier qui l'intéressait tant mais elle s'empêcha de le sortir. Elle savait que le sujet finirait par devenir le centre de leur conversation – c'était tout le cas – mais il y avait encore tout le temps pour ce faire et elle ne voulait pas manquer de discrétion. Machinalement, elle attrapa une mèche qu'elle replaça derrière son oreille en adressant un joli sourire à son interlocutrice. La voyant s'installer, un serveur s'était approché à pas de loup, le carnet de notes pour prendre son éventuelle commande. « Merci. Eh bien, je me laisserai volontiers tenter par un caffé latte. » Elle marqua une brève hésitation, comme si elle ne voulait pas dévoiler son péché mignon en matière de dessert mais jugea préférable de ne pas prendre de quoi grignoter tout de suite. Plus tard, éventuellement, si la conversation s'éternisait – ce qui ne manquerait pas d'arriver, la jeune Starling en avait pris l'habitude.

Les politesses étaient de mise. Les sourires aimables se succédaient tandis que les regards conservaient leur sérieux. Par un réflexe du à la déformation professionnelle, Clarice avait posé ses yeux bleus sur la cigarette que sa charmante interlocutrice tenait entre ses doigts. Ce simple objet suffit à raviver les souvenirs de son défunt père et elle sentit une boule se nouer dans sa gorge. Il ne fumait pas de cigarette, mais ne savait pas réellement refuser un cigare de temps à autre. Comme si son fantôme flottait quelque part derrière elle, l'odeur d'un vieux cigare lui emplit les narines et elle ne put que fermer les yeux l'espace de quelques secondes. Elle n'avait jamais particulièrement aimé cette odeur ; trop âcre, trop sauvage, trop vanillé pour elle. Mais maintenant qu'elle ne vivait plus avec cette odeur, maintenant qu'il était rare pour elle de retrouver cette drôle de sensation, elle se surprenait à l'apprécier. Et cette tolérance allait jusqu'à s'étendre aux cigarettes. « Je vais bien, merci. Et vous ? Pas trop prise par le boulot ? » Toujours se vouvoyaient-elles. Ni l'une, ni l'autre, n'était pourtant bien vieille – bien que Clarice ignorât l'âge véritable de Kea et il était probable qu'elles auraient put être sœurs. Mais leur courtoisie réciproque les faisait garder l'usage d'un vouvoiement lointain. Ce « vous » auquel Clarice n'était pas encore habituée. Seul les suspects et les familles des victimes la vouvoyaient, usant des « Madame » habituels. Ses collègues la tutoyaient tous et même ses professeurs à l’école de Police avaient finit par se mettre à le tutoyer. Elle était jeune, peut-être même trop ; elle sortait tout juste de l'école, c'était normal. La distance qu'un simple « vous » imposait était dérangeante pour la jeune agent et il n'était pas rare qu'elle reprenne les personnes d'en-face pour leur demander de la tutoyer avec un délicat sourire. Mais pas Kea. Parce que demander à Kea de la tutoyer aurait put revenir à tutoyer Kea et cela était presque au-dessus des forces de Clarice. Son respect pour l'autre agent était bien imposant pour qu'elle se permettre une telle familiarité, à moins d'y être invitée dans le futur.
Le serveur revint, déposa maladroitement sa soucoupe et sa tasse de café sur la table avant de tourner les talons. Elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il était de retour, se fondant en excuse en se souvenant qu'il n'avait pas pensé à lui laisser un morceau de sucre, ni même un carreau de chocolat. Légèrement amusée, la jeune blonde essaya de le rassurer par quelques sourires et attendit qu'il se fut éloigner pour se tourner vers Kea, retenant un gloussement. Il fallait croire qu'elles restaient impressionnantes, même en tenue de civils, sans arme et simplement assise autour d'une table pour avaler un café. « Je suppose que ce doit être son premier jour..., » finit-elle par laisser tomber en lançant un ultime regard au jeune serveur, visiblement perdu dans le flot de commandes.
Cela lui avait manqué. La banalité d'une conversation anodine ; un ton badin pour quelques mots futiles lancés sur aucun sujet précis. Un moment de détente avant de se plonger, cœur et âme dans un tourbillon infernal. « Et comment vont les chevaux... ? Vous faîtes bien du cheval, n'est-ce pas ? » Elle-même n'était pas grande amatrice d'équitation. Le sport se limitait à quelques arts martiaux défensif, un jogging matinal, un peu de boxe aussi. Elle s'était bien essayé au tir à l'arc, plus jeune, mais avait finit par laisser tomber. Mais elle avait déjà vu une photographie de la jeune femme en face d'elle sur quelques couvertures de magasine, à califourchon sur une superbe monture. Et il lui semblait se souvenir que Kea avait déjà mentionné son amour pour ce hobby au détour d'une précédente rencontre à guichet fermé.
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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeDim 7 Sep - 17:01

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Souriante

La jeune femme était ravie de voir Clarice, cela faisait un petit bout de temps qu’elles ne s’étaient pas vues et elles avaient quelques histoires à rattraper. Certes, la distances que les blondes mettaient entre elles pouvaient en surprendre plus d’un. Tout au plus elles devaient avoir le même âge, auraient put faire leurs études ensembles et être meilleures amies, pourtant elles se vouvoyaient. Ce n’était pas parcequ’elles souhaitaient mettre une distance, ou quelque chose d’autres, pour elles, le vouvoiement était venu naturellement. Utiliser cette marque de politesse était d’usage pour Kea, elle le faisait constamment au boulot, jamais elle n’avait tutoyé un collègue. Plus d’une fois la belge avait eut l’envie de dire à sa collègue qu’elle pouvait la tutoyer, ne pas mettre cette distance qui pouvait devenir oppressante. Pourtant jamais cette demande n’avait été faite oralement. Kea n’osait pas formuler cette phrase, peut-être qu’un jour, lorsqu’elles se connaîtront un peu plus, la belge dira à Clarice qu’elle peut la tutoyer, peut-être si elle en a le courage.

>>Je suis légèrement fatiguée. L’alternance entre les cours que je donne et le métier compliqué de chasseur de scalpe n’est vraiment pas simple. Et toi ? Ca va le boulot ?

Par moment, il arrivait à la blonde de se sentir submergée par le travail, de perdre pieds et de ne plus avoir du temps pour elle. Gérer deux carrières de front pour la jeune femme était un dur combat, son emplois du temps était surchargé, c’était à se demander comment elle arrivait à trouver du temps pour rentrer à l’appartement et s’occuper des tâches ménagères et câliner Lukas. En fait, ne pas avoir du temps pour s’occuper de sois était quelque chose que les deux amants partageaient, lui qui passait son temps entre son cabinet perso et les urgences, et elle entre les cours d’équitations avec ses élèves et son métier de chasseuse de Scalpe.

Le jeune serveur vint une nouvelle fois, voyant que l’amie de Kea était assise à son tour et qu’elle voulait certainement commander quelque chose à son tour. L’attente ne fut, certes pas aussi longue que pour le Milk-shake de la chasseuse de scalpe, mais en lui servant son café latte, le serveur se rendit compte qu’il avait oublié le morceau de sucre ainsi que celui de chocolat. S’excusant platement, il retourna chercher son oubli avant de revenir voir les deux blondes.

>>Je pense qu’il n’est pas prêt d’arrêter de faire des conneries. J’ai eu le temps de fumer deux clopes en attendant ma commande, et à une autre table il s’est trompé de commande.

Les commérages, c’est le propre des femmes. Il n’y a pas une femme qui n’est pas intéressée par les ragots, sur les histoires croustillantes qu’on peut apprendre au détour d’un café. Kea ne fait pas exception à la règle. Il n’y a que de cette manière qu’elle se tient au courant des nouvelles, qu’elle sait ce qu’il s’est passé quelque part ou que tout simplement elle ait, elle aussi, quelque chose à raconter à une amie.

La discussion entre les deux jeunes femmes n’entra pas directement dans le vif du sujet, qu’elles abordent tout le temps, c’était le temps des banalités, des faits sans aucunes incidences, ou des prises de nouvelles. L’interlocutrice de Kea enchaina sur son cheval, oui, ce sujet n’était un secret pour personne. Toutes les personnes dan l’entourage de Kea connaissaient cette attirance que la jeune femme avait pour les chevaux.
>> Oui, oui je monte à cheval, et il se porte bien.

Généralement, Kea n’est pas très causante lorsqu’il s’agit de son cheval, elle n’en parle pas à tord et à travers, elle comprend très bien que tout le monde ne peut pas apprécier ce sport et cet animal. Elle a donc prit pour habitude d’être brève pour ne pas passer pour la Vieille folle qui ne parle que de son Gros Bébé.

>>Ca fait longtemps qu’on ne s’est pas vues, je ne sais plus quelles sont les dernières nouvelles ! Dites-moi, que c’est-il passé depuis notre précédente rencontre !




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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeVen 12 Sep - 17:07

Kea ∞ Clarice
Le ton était cordiale, presque amical en vérité. A travers les échanges et les discussions, à force de se donner rendez-vous pour continuer leurs recherches, à force de collaborer d'arrache-pied et de se soutenir, une certaine complicité s'était tissée. Comme une corde de l'amitié qui serait apparue entre les deux blondinettes pour souligner à la fois la lutte qu'elle menait contre la criminalité, mais aussi l'entraide mutuelle qui les avait mené à se parler en premier lieu. C'était Clarice, qui avait entendu parler de Kea ; toujours la petite Starling laissait-elle ses oreilles traîner, à l'affût de noms ou d'informations qui pourraient s'avérer utiles un jour ou l'autre. Le nom de Miss Jouan, chasseuse de scalpe avait finit par se faire répéter dans une conversation et la belle Clarice n'avait eut qu'à questionner les bonnes personnes et faire deux ou trois recherches. Nul doute que Kea Jouan pouvait être d'une précieuse aide dans sa chasse à l’éventreur de Chesapeake et la petite orpheline n'avait pas hésité plus longtemps. Toute aide était la bienvenue ; même si elle avait conscience de ses capacités, Clarice n'était pas non plus pour ignorer la violence des crimes. Un acte barbare tout en étant un peu emprunt de délicatesse. Seule, il n'était pas envisageable d'espérer s'approcher de la vérité. Si elle voulait résoudre cette énigme, il lui faudrait s'entourer. Bien s'entourer. Elle savait qu'elle avait l'appui de Jack Crawford, son mentor, dans cette quête et que certains journalistes n'hésiteraient pas à lui filer un coup de main pour peu qu'elle leur assurait l'exclusivité à la toute fin ; avec Kea dans son camp, elle s'était aussi promis une alliée de poids, excellente dans son travail. Et surtout ; Kea avait une connaissance du terrain alors que Clarice n'était encore qu'une employée de bureau.
Elle acquiesça avec un léger sourire compatissant. Le surmenage était presque obligatoire dans leurs professions que Kea soit submergée parce qu'elle jonglait entre son boulot de chasseuse et celui de professeur d'équitation. Pour cela et pour le courage dont elle faisait preuve, Clarice ne pouvait que l'admirer. Elle-même reconnaissait avoir du mal à naviguer entre ses cours, le boulot et son enquête officieuse. Elle haussa les épaules d'un air qu'elle voulait détacher mais elle ne put mentir bien longtemps. « Ça va, même si je dois reconnaître que je crois n'avoir jamais été aussi fatiguée que depuis que j'ai intégré le FBI. Ça change tout d'avoir une vie professionnelle, c'est vraiment exténuant. Et comme on ne fait pas les choses à moitié, on a toutes les deux d'autres activités en dehors du boulot... » Elle mi-amusée, mi-peinée par sa propre réplique. C'était comme si elle venait d'admettre tout haut que son emploi du temps de ministre l'empêchait d'avoir une quelconque vie sociale. Au moins pouvait-elle se rassurer ; avec ce que venait de lui dire la jeune agent, il devait en être de même pour elle aussi. Encore un point commun entre les deux acharnés du boulot. Pas encore trente ans et elles étaient déjà destinée corps et âme à leurs emplois respectifs ; l'avenir qui se dessinait devant elles promettaient d'être chaotique sur un plan personnel.
Bah ! Clarice ne s'en formaliserait pas. Elle savait qu'un tel métier devait une implication toute particulière et c'était précisément pour cette raison qu'elle s'était lancée dans l'aventure. Pour ça et pour rendre hommage à son père, à sa façon.

Sans aucune méchanceté, elles se mirent à parler, mais surtout à rire aux dépens du jeune serveur. Au vue de la maladresse, mais surtout de l'étourderie de ce dernier, il n'y avait pas de doute à avoir quant à son récent engagement. Et s'il pouvait être attendrissant pour les clients de le voir se fondre en excuse, rouge de confusion alors qu'il apportait les commandes, il n'était pas certain que son patron apprécie de le voir aussi peu à l'aise dans son environnement. La jeune Starling se mordit la lèvre en observant ses difficultés évidentes. « Ouch, les premiers jours, c'est pas facile. Son patron va pas le manquer ; j'espère pour lui qu'il a un job de rechange parce qu'il va pas faire long feu ici... » Ce n'était pas qu'elle aimerait dire du mal de personne qu'elle ne connaissait même pas, mais il s'agissait-là d'un fait. Un dernier coup d’œil en direction du malheureux et elle se mit à secouer la tête en signe de compassion et d'exaspération. Il ne fallait plus qu'espérer qu'il soit là pour finir de payer ses études et non pas pour faire carrière dans la restauration. Car si tel était le cas, il y avait du soucis à se faire. Elle grimaça en le voyant au milieu des tables, son regard perdu d'animal abandonné valsant d'une table à l'autre avec son plateau et une commande. De toute évidence, il ne savait plus pour qui elle était. Peinée pour lui, Clarice finit par se détourner et préféra faire tourner sa cuillère dans son café. Les yeux rivés sur le tourbillon créé par le mouvement, son autre main alla attraper le morceau de chocolat qu'elle tendit à Kea. « Vous le voulez ? Je ne mange jamais le chocolat qu'ils offrent avec le café..., » proposa-t-elle presque timidement. Elle n'était pas au régime et était férue de chocolat mais, pour une raison qu'elle n'aurait sut expliquer, elle n'avait jamais réussit à apprécier un morceau de chocolat seul. Les tablettes passaient, mais pas les boîtes de chocolat pour la petite nourriture était encore emballée dans du papier. Et puis il faisait bien trop chaud pour qu'elle se permette de grignoter autre chose qu'une glace ou un bon fruit.
Le signal du départ n'avait pas encore été lancé. Bientôt, cependant. Clarice l'entendait qui s'approchait à pas de loup, sournoisement. « Oh, vous savez, la routine. Quelques profils établis avec l'équipe par-ci, quelques suspects interrogés par-là. J'ai quand même réussit à trouver une colocataire et dans l'ensemble, c'est tout. Et vous, beaucoup de nouveautés de votre côté ? » Elle avait retourné la question par politesse, mais elle savait que le sujet allait être amorcé. Elle prit le temps d'écouter la réponse de Kea avec intérêt et attention. Puis elle balança un rapide regard par-dessus son épaule, vérifiant qu'aucune oreille trop indiscrète ne traînait. « J'ai eu du nouveau, en réalité. C'est assez maigre, mais je pense que ça mérite qu'on y prête attention. » Elles y étaient. L'affaire. Le boulot. Envolé les jolies phrases et les politesses, le masque professionnel revenait faire son grand retour. Elle se pencha et plongea une main dans sa sacoche de laquelle elle en tira son dossier jaunit. Elle le posa sur la table, invitant ainsi Kea à l'éplucher rapidement. « J'ai réussit à savoir où avait été arrêté Abel Gideon que tout le monde soupçonne d'être le coupable et j'ai appelé l'hôpital. J'ai rendez-vous avec le Docteur Chilton dans le courant de la semaine prochaine. J'ai l'intention de l'interroger, en apprendre un peu plus avec Gideon mais... Je ne sais pas, j'ai pas l'impression que ça colle toute cette histoire. J'ai étudier le dossier de Gideon et il ne correspond pas au profil. Ou plutôt... Il y correspond presque trop. » Elle avait légèrement baissé la voix, adoptant le ton de la confidence pour ne pas que des mots s'égarent dans des oreilles paresseuses et que la panique ne soit semer. Ce tueur avait déjà causé une grande terreur, nul besoin de raviver les souvenirs des habitants de Baltimore.
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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeSam 27 Sep - 21:30

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Compréhensive

Kea comprenait parfaitement Clarice, lorsque cette dernière lui expliquait que s vie avait changé de rythme depuis qu’elle avait commencé à travailler. La Chasseuse de Scalpe avait eu le même ressentit au tout début, se demandant comment elle pourrait consillier toutes ses activités au sein d’une même journée. Ce n’était pas une tâche aisée et encore aujourd’hui, la blonde ne plain de ne jamais avoir assez de temps pour felle. Si seulement les journées pouvaient contenir plus d’heures, elle serait ravie. Peut-être, que de cette manière, elle arriverait enfin à faire toutes ses tâches en une journée.

>>Je n’ai pas de solution miracle à vous proposer. Je suis dans le même cas. Personnellement, j’utilise un agenda et un code couleur. Tout ce touche à mon métier pour le MI-5 est en bleu par exemple. J’arrive à avoir un peu de temps pour moi comme ça.

Au prix de nombreuses heures de recherches et de nuits dans dormir et à pleurer à cause de son manque de sommeil, Kea avait finit par trouver cette solution. Certes, ce n’est pas miraculeux et sa belle technique comporte encors beaucoup de lacunes, mais c’est ce qui fonctionne le mieux.

Clarice lui apprit par la suite, qu’elle avait trouvé une colocataire, ce qui lui enlève déjà un petit poids de ses épaules. Et puis, vivre en colocation est quelque chose d’agréable, du moins, quand on s’entend avec son colocataire.

>>Bien ! J’espère que tout se passe bien pour vous ! Oh moi, les tâches ménagères, tenir l’appartement propre et agréable. J’ai enfin fini de décorer l’appartement pour le rendre plus chaleureux ! Vous pouvez passer une fois boire un café à l’occasion !

Le voila ! Le moment tant attendu par les jeunes femmes. Ce moment que chacune espère voir arriver sans jamais l’admettre. L’affaire de L’Eventreur de Chesapeake ! Sordide et sombre affaire qui fascinait les deux blondes et qui les avait rapprochées. A toutes leurs rencontres, les jeunes femmes en parlaient, énonçant leurs hypothèses, leurs craintes et leurs avancées personnelles. Pour beaucoup, ce la pourrait sembler étrange voir glauque de voir deux jeunes blondes obnubilées par une enquête criminelle telle que celle de L’éventreur de Chesapeake, mais pour Clarice et Kea c’était tout à fait logique.

Prenant délicatement le dosser jaunit que lui tendit Clarice, Kea l’écoutait, tentant elle aussi de faire le point sur l’enquête. Abel Guideon… A plusieurs reprises ce nom revenait à la surface, rappelant aux jeunes femmes qu’il était un suspect probable. Les yeux de Kea avaient rapidement parcourus le dossier, repérant les éléments important pour l’avancement dans l’enquête. Il y avait trop de coïncidences, trop d’éléments capables d’inculper Guideon.

>>Le rendez-vous est très important et peut déterminer si oui ou non Guideon est notre homme. Il faut que vous arriviez à vous montrer intéressée par l’homme sans pour autant éveiller les soupçons du Docteur Chilton. Il risque de vous analyser… Mais je vais me taire, je ne voudrai en aucuns cas, vous stresser...

Un entretien pouvait être quelque chose d’extrêmement stressant, et pouvait mettre les nerfs à vif. Durant ces premiers entretien, Kea était tellement stressée qu’elle n’en dormait pas la nuit et que le lendemain elle vomissait tripes et boyaux, jusqu’à vomir de la bile, tellement le stresse la prenait. Avec le temps et de l’entrainement, la blonde arrive à se gérer comme elle peut, et trouve des techniques pour se calmer.

>>S’il vous faut de l’aide, quel quelle soit, faites moi signe, je vous aiderai volontiers !

Si en contribuant de cette manière, Kea sait aider Clarice et le FBI à arrêter le réel coupable et faire en sorte que le criminel paie pour tous ses meurtres, la belge n’en sera que plus fière de son travail.


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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeMar 14 Oct - 11:55

Kea ∞ Clarice
Entrer dans le monde du travail, c'était quelque chose de tout à fait différent. Aux antipodes de tout ce qu'elle avait put vivre jusqu'à présent. Il ne s'agissait plus seulement d'apprendre son métier, il s'agissait de mettre en pratique ses connaissances, son savoir, d'acquérir des réflexes et des habitudes qu'elle n'avait pas encore adoptés. C'était un autre mode de vie et ce n'était pas pour lui déplaire. Clarice, il ne fallait pas se méprendre, n'avait eu de difficultés quelconque pour les études. Ses capacités naturelles d'écoute et sa rapide mémorisation lui avait permis de très vite s'apercevoir qu'elle possédait des facilités rares et que ce serait grâce à celles-ci qu'elle pourrait aller jusqu'à son but. Mais maintenant qu'elle avait son diplôme d'agent en poche et qu'elle découvrait la voie professionnelle, elle en tombait petit à petit amoureuse. Il y avait dans sa profession une autre mentalité. Il y avait des collègues ingénieux, très cultivés qui se plaisaient à lui expliquer ce qu'elle ignorait encore, il y avait les réunions autour d'un café, il y avait les enquêtes, l'adrénaline en se retrouvant face à un tueur en salle d'interrogatoire. C'était différent et, quelque part, c'était précisément ce qui lui plaisait.
Là-bas, au FBI, elle se sentait adulte et maître d'elle-même.
Le problème ne survenait que parce qu'elle voyait plus loin que son boulot d'agent fédéral. Elle rêvait de plus, de voler plus haut et plus loin. Malheureusement, concilier le travail prenant d'enquêteur et les cours, tout aussi prenants, de criminologie, sociologie et psychologie était quelque chose de très acrobatique. Elle jonglait entre toutes ses activités encore maladroitement et espérait bien réussir à trouver un terrain d'entente. Elle savait bien qu'elle n'était pas la seule dans cette situation-là ; sa présente interlocutrice venait de lui faire part des mêmes difficultés et la moitié de ses collègues fédéraux qui se destinaient, eux aussi, à un avenir dans le profiling, partageaient son accablante fatigue de tous les jours. Et pourtant, il y avait des fédéraux qui arrivaient à gérer leurs vies professionnelles tout en la conciliant avec une vie privée alléchante. La jeune femme avait ainsi put rencontrer la famille de quelques uns de ses collègues ; ces hommes et femmes qui arrivaient à resté mariés malgré la pression du travail, à avoir des enfants et qui trouvaient toujours le temps d'être là pour eux et les voir évoluer. Ces hommes et ces femmes qui, selon Clarice, méritaient des médailles pour ce simple fait. L'idée même de s'imaginer avec une famille suffisait à la faire défaillir de fatigue.
Elle eut un sourire. « Je pense que c'est une question d'organisation et d'habitude. Un code couleur ? Il faudrait que j'essaie à l'occasion alors même si, pour l'instant, les cours se déroulent le soir pour leur grosse majorité, ce qui me permet d'avoir la journée dédiée au boulot. C'est exténuant mais... Je n'arrive pas à imaginer sans l'un ou l'autre... » Le regard plongé dans le café qu'elle touillait presque nerveusement, la jeune blondinette laissait la conversation prendre des tournures anodines. Cela avait l'avantage de laisser penser aux personnes aux alentours qu'elles n'étaient que deux nouvelles amies qui profitaient du beau temps et de la terrasse magnifique pour faire plus amples connaissances. Elle attrapa sa tasse et la porta à ses lèvres avant de s'y brûler le bout de la langue. Elle grimaça et retira la tasse vivement pour souffler sur la boisson. Profitant du fait que son café refroidisse un peu, elle répondit à Kea. « Oh oui tout se passe très bien. Ma coloc' est aussi une agent fédéral, elle est donc habituée aux horaires peu communes, aux appels au milieu de la nuit pour intervenir sur une scène de crime. Et elle a cette folie qui me permet de beaucoup me détendre. Ah, vous avez aussi trouvé le temps pour décorer l'appartement ? Je serai ravie, je suis sûre qu'il est magnifique. » Chacune avait déjà été invitée dans la demeure de l'autre. De rares occasions et les souvenirs de Clarice sur l'appartement de sa collègue étaient un peu vagues, mais elle se souvenait de l'avoir trouvé spacieux et agréable. Parfait pour un couple aussi adorable que celui formé par Kea et son fiancé.

Mais l'heure n'était déjà plus aux belles politesses. Engageant, comme si de rien n'était, la conversation autour du boulot, la petite Starling en avait profité pour lancer le sujet qui les intéressait tant. Le dossier sur la table, Clarice expliquait à son alliée les démarches qu'elle avait entreprise. La rencontre avec Abel Gideon était programmée pour la semaine suivante et la jeune agent ne cachait pas son anxiété à l'idée de rencontrer celui qui était soupçonné d'être l'un des plus grands tueurs en série que la ville eût abrité. Elle acquiesçait aux paroles de Kea. « Oui, d'après ce que j'ai entendu dire, le Docteur Chilton va me surveiller de très près. Vous le connaissez ? Ne vous en faîtes pas, je crois que je me stresse toute seule. C'est peut-être un peu idiot mais je crains moins la rencontre avec Gideon qu'avec le Docteur Chilton. Tout ce que j'ai à savoir sur Gideon est consigné là-dedans, mais sur Frederick Chilton, j'ai beaucoup moins d'informations. Vous avez peut-être quelque chose à m'apprendre à son sujet ? » Et elle n'aurait put être plus franche. C'était plus ou moins l'objectif de cette petite réunion improvisée ; Clarice espérait que Kea puisse lui apprendre davantage sur le psychiatre à la tête d'une prison pour criminels dangereux afin de mieux la préparer pour le jour J. En espérant qu'il soit seulement possible d'être véritablement préparer pour un tel exercice. En questionnant un peu ses collègues, elle n'avait pas réussit à obtenir grand chose sur l'homme. Mis à part qu'il avait un égo des plus démesurés et qui, selon Johnson, ne devait probablement pas tenir dans le bâtiment qu'il gérait d'une main de maître. Si l'expression l'avait fait sourire, elle l'avait aussi quelque peu inquiétée. Il aurait toujours difficile de confronter quelqu'un avec un tel parcours, surtout s'il était sûr de lui. « Je vous remercie, pour l'heure, j'arrive à faire avancer mon enquête bien que difficilement. Vous m'êtes déjà d'une grande aide, Mademoiselle Jouan. » Et elle ne mentait pas. L'expérience du terrain de Kea lui avait souvent permis à ne pas tomber dans certains pièges et lorsqu'elle quittait la jeune femme, Clarice avait toujours le sentiment d'en être sortie pleine de nouvelles connaissances. La chasseuse de scalpe lui apportait un point de vue qu'elle n'avait pas forcément, un certain recul qui était bénéfique pour son enquête.
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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeDim 19 Oct - 17:08

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Finit les banalités anodines échangées autour d’un café. Finit ces questions posées sans grand intérêt. Certes, les deux femmes se connaissaient et s’appréciaient énormément, mais ces questions banales pouvaient devenir vite lassantes, du point de vue de la blonde. Parler de la pluie et du beau temps, n’était pas quelque chose de passionnant, d’extrêmement amusant. Il n’y avait rien de très excitant. Mais par politesse envers l’autre, il était d’usage d’utiliser ces conversations banales. Mais pour l’heure, ces banalités étaient loin derrière les deux agents.

Clarice abordait sa futur rencontre avec le Docteur Chilton, afin de récupérer des informations concernant un de ses patients, Abel Guideon, suspect présumé dans les meurtres accordés à l’Eventreur de Chesapeake. Cet entretient pouvait être décisif, plein d’informations importantes. Pourtant, il pouvait aussi se révéler dangereux. Etre en entretient avec un psychiatre, capable de détecter le moindre de nos mouvements, de nous analyser, tout simplement de nous comprendre, pouvait se révéler être une torture. Maitriser ses émotions, ses moindres mouvements, adopter un ton neutre, n’était pas quelque chose d’aisé et s’apprenait au fil du métier. Malgré son expérience du terrain, Kea ne se maitrisait pas parfaitement. C’était là, la faille principale dans son entrainement.

Malheureusement, Kea ne connaissait pas le Docteur Chilton, jamais elle n’avait eu à faire à lui. Ce qu’elle savait de cet homme, c’était des bruits de couloir, des ragots raconter autour d’un café, ou encore ce que ses collègues avaient bien voulu lui raconter de leurs entretiens. A partir de ses bribes d’informations, elle s’était forgé une image fort négative de l’homme. Pour la belge, Chilton n’était pas quelqu’un en qui on peut avoir confiance, son propre intérêt passera toujours avant celui des bénéficiaires qu’il a dans son établissement. Son arrogance sans borne, fait qu’il se place au dessus des autres et qu’il était fréquent qu’il prenne les gens de haut. D’après les dires que la chasseuse de Scalpe avait réussit à récolter.

>>Je n’ai jamais rencontré le Docteur Chilton, je n’ai à son sujet que des ragots, ou des bruits de couloir. Ce n’est pas pour vous effrayer, ce n’est pas mon but premier, mais il parait qu’il n’est pas accueillant, qu’il serait arrogant même. Malgré tout, c’est un psychiatre compétant. Il est très fier de son post, et de sa prison pour criminel dangereux.

C’était des informations intéressantes sur l’homme, savoir qu’il était arrogant, fier de ce qu’il avait fait. C’était ce genre de petites choses, peut- être insignifiantes aux yeux des autres, qui faisaient que la manière dont Clarice allait aborder Chilton, la manière dont elle allait lui poser ses questions, allait changer. Connaître un bout de son adversaire, savoir sa personnalité, était important pour tout agent qui pratiquait des interrogations, mêmes celles non-officielles.

>>Je ne suis, malheureusement, pas celle qui pourra vous donner de précieux conseils avant de vous lancer dans cette rencontre. Je manque de pratique pour cacher certaines de mes mimiques, pour avoir un contrôle de soi qu’on estime utile dans ce genre de situations. Je peux seulement vous aiguiller, ou vous soutenir, si toute fois vous en ressentez le besoin.

Kea savait à quel point ces premières interrogations, ces premiers rendez-vous en terrain inconnus pouvaient se révéler stressant, et si elle pouvait décharger ce poids des épaules de l’agent Starling, elle le ferait avec plaisir.


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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeDim 26 Oct - 15:30

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Un soupçon d'appréhension avait enveloppé Clarice de ses grandes ailes noires. Comme une ombre au tableau ou bien une tache dans son parcours jusqu'à présent immaculé. Maintenant qu'elle avait pris l'initiative de lancer la conversation sur le sujet qui captivait leur intérêt, la jeune femme semblait aussi se souvenir la nature véritable de sa présence ici. Son future entretien avec le directeur de la prison psychiatrique ; si elle se savait en mesure d'appréhender l'entretien avec Abel Gideon, principal suspect dans l'affaire de l’Éventreur de Chesapeake, elle redoutait, en revanche, la confrontation avec le Docteur Chilton. C'est que l'homme avait une réputation déjà bâtie et que tous les racontars à son sujet n'étaient pas pour la rassurer. Le portrait dressé était à la fois élogieux et relativement critique ; de ce tableau mitigé, il était difficile pour la jeune agent de séparer le vrai du faux et plus encore de se faire une idée précise du caractère du psychiatre pour mieux être en mesure de se préparer, au moins psychologiquement, pour l'entretien. Aussi la jeune Starling espérait-elle que celle qu'elle considérait autant comme une amie qu'une collègue serait en mesure de l'aider ou, dans le pire des scénario, de lui en apprendre davantage sur l'homme.
Aussi une grimace se dessina-t-elle sur ses lèvres et tordit les muscles de son visage lorsque son interlocutrice lui avoua qu'elle n'en savait guère plus qu'elle. Décidément, le Docteur Chilton était quelqu'un de relativement secret. Voilà qui n'était pas pour l'aider. Elle acquiesça tout de même, pensive. On lui avait souvent fait part de l'arrogance de l'homme et de sa très haute estime de lui-même. De même, il semblait être quelqu'un avec une confiance en lui exubérante et un égo qu'il n'avait de cesse d'alimenter d'auto-congratulations. Voilà qui lui donnait au moins un point d'attaque ; si l'homme se montrait peu bavard, elle pourrait toujours essayer de l'amadouer avec quelques remarques délicates habilement glissées dans ses questions. « Oui, j'ai entendu parler de son arrogance et de sa façon d'être fier de lui et des capacités. Il est vrai qu'il a une assez bonne réputation dans le métier, si je ne m'abuse, mais je n'ai encore jamais eu l'occasion de le croiser... » Elle avait laissé un fin soupire exaspéré s'évaporer dans l'air et en profita pour avaler une gorgée de son café. Elle qui avait toujours sut être très intelligente n'avait jamais été en mesure de croire pleinement en ses capacités. Toujours était-elle rongée par le doute, toujours craignait-elle de ne pas être suffisamment à la hauteur des espérances des uns et des autres. Et par-dessus tout, elle craignait de ne pas réussir à rendre le fantôme de son père fier d'elle. Souvent ses camarades de promotion avaient-ils levé les yeux au ciel devant son manque évident de confiance en soi, mais cela ne changeait rien.

Un demi-sourire apparut sur son visage de poupée et d'un vague hochement de tête, elle remercia Kea. Elle-même ignorait bien ses capacités en situation ; après tout, elle n'était pas une agent de terrain et quand elle devait user de la carte du mensonge, Clarice avait bien souvent l'impression que la Terre entière était capable de lire en elle comme dans un livre ouvert. Une sensation désagréable qui faisait d'elle une piètre menteuse, en vérité. « C'est déjà beaucoup, Mademoiselle Jouan. J'espère avoir un jour l'occasion de vous rendre la pareille. » Et la sincérité qui se lisait sur ses traits était des plus véridiques.
Elle replongea son regard sur la tasse sombre, laissant sa bouche de tordre en une moue enfantine alors que ses dents cherchaient à mordre l'intérieur de sa joue. Une sale habitude. « Et de votre côté ? Rien qui ne sorte de l'ordinaire ? » Même si elle ignorait bien ce à quoi pouvait ressembler l'ordinaire d'une journée pour une chasseuse de scalpe.
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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeDim 2 Nov - 18:29

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Ne pas pouvoir aider la jeune agent Staring sur le profil de quelqu’un l’ennuyait énormément, c’est pour ça que la belge tentait malgré tout de chercher ce qu’elle savait en plus sur le Docteur Chilton. Peut-être qu’au détour d’une conversation avec un collègue, lors d’un dîné ou plus simplement en dehors de sa vie professionnelle, lorsqu’elle était dans la rue, la blonde avait entendu quelque chose. Ce qu’elle souhait par-dessus tout. Pourtant, rien dans sa mémoire ne lui revenait, pas un flash de souvenir ne voulait s’interposer dans sa mémoire. C’était comme si le Docteur Chilton n’existait qu’au sein de son hôpital psychiatrique. En dehors de l’établissement cet homme est un fantôme, passant au travers de la foule sans que personne ne le remarque.

>>Je pense que savoir que cet homme est arrogant, auto-suffisant et très confiant en lui est tout ce qu’il faut savoir sur lui. Votre entretient se fera autour de lui, de ce qu’il voudra bien vous avouer. Il faut que vous arriviez à faire en sorte que la conversation se dirige vers Guideon, peut-être en félicitant le Docteur ou autre. En tout cas, je pense qu’il sera sur ses gardes, il n’est pas idiot, et se doutera de ce que vous recherchez. En tout cas, son langage non-verbal, pourra vous apprendre quelque chose.


Certes, un entretient de ce genre n’est pas simple, et savoir mesurer ses propos, son comportement et son attitude. Etre maitre de ses gestes et ses paroles demandent, en tout cas pour Kea, une grande concentration, ce qu’elle ne possède pas tout le temps.

>>Il ne faut pas que vous doutiez de vous et de vos capacités. Je sais que vous avez été très bien formée, et je ne doute pas que vous allez réussir à découvrir quelque chose. Si pour y voir plus clair, vous avez besoin de mon aide, l’appartement vous est grand ouvert. Lukas fait un super café qui nous tiendra éveillées toute la nuit pour éplucher les informations.

Deux têtes valent mieux qu’une, qu’on lui a souvent répétés. Après de nombreuses nuits blanches, seules dans son petit studio, à chercher des réponses, Kea savait qu’être à deux pour chercher une toute petite information pouvait être très pratique. Malgré tout, ces soirées ne se finissent jamais comme on l’espère. L’interêt pour la recherche d’informations s’amenuise au fil des heures, et l’intérêt pour la vie privée de l’autre s’agrandit. Finalement, la soirée se passe et des révélations se font. Kea à participé à plus d’une soirée de ce genre et en garde des souvenirs mémorables. D’ailleurs quand elle y repense, elle se dit qu’elle s’est peut-être trop confiée, que les secrets révélés au court de ses soirées sont trop privés. Mais elle sait qu’ils sont en sécurité avec la personne à qui elle les à dit.

>>Je penserai à vous si un jour j’ai besoin d’aide promis.

Qu’est-ce qu’il pouvait y avoir de neuf dans sa vie ? Rien de bien intéressant en tout cas. Sa vie devient un long fleuve tranquille, sur lequel elle passe des jours paisibles, en compagnie de l’homme qu’elle aime. Sa vie devient calme, sans problèmes, avec ses soucis communs auxquels elle ne pensait jamais faire face. Mais au fond elle l’aime, sa vie de couple. Mais sur son magnifique tableau, il y avait une ombre qui se dessinait doucement. Un choix qui s’imposera à la blonde, et elle ne sait pas encore ce qu’elle fera.

>>On veut m’envoyer en mission, un homme serai un danger pour la couronne anglaise, c’est moi qu’on a choisi d’envoyer. La durée est indéterminée, et je sais que si je ne reviens pas, ou que j’ai du retard, Lukas sera très affecté. Je pense que je vais, certainement si j’en ai le courage, renoncer à ce métier. L’adrénaline est une chose que j’aime énormément, mais ma famille, est plus importante à mes yeux. Et si notre famille s’agrandie, et bien ne renoncerai définitivement. La paperasse sera peut-être amusante


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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeVen 14 Nov - 11:06

Kea ∞ Clarice
L'air de rien, Clarice prenait des notes mentales de ce que lui avançait sa jeune interlocutrice. Ces informations, mêmes minimes et probablement sans intérêt aux yeux des autres, étaient pour la jeune femme, une véritable mine d'or. Il ne lui faudrait donc pas se fier uniquement à ce qui serait dit ; plus importants encore, les non-dits et le langage corporel serait la clé qui lui en apprendrait davantage sur l'homme. Elle acquiesçait silencieusement. Là où un simple détective, un simple enquêteur ne voyait que des gestes et n'entendait que des mots, un profiler, lui, décelait l'enfance de la personne interrogée. Ses craintes et ses peurs enfouies. C'était bien pour être capable de lire en l'être humain, de déceler ses mensonges que la jeune Clarice s'était orientée vers cette profession plus qu'une autre. Elle aimait déchiffrer les énigmes, aimait détenir la vérité. Plus que le reste. Elle se souvenait de son père, cet homme si juste et si intelligent, qui lui disait qu'être capable de savoir lorsqu'on lui mentait était la seule clé de la réussite. La jeune femme l'avait étendu ; savoir chaque pensée de ses interlocuteurs, même les plus habilement dissimulées était, pour elle, une victoire. Il lui fallait, cependant, approfondir son sens de l'observation, l'aiguiser jusqu'à ce que plus rien ne puisse lui échapper. Elle ne voulait pas seulement voir, elle voulait analyser, comprendre et retenir. C'était cela, son job.
Elle eut un fin sourire, des joues légèrement rosies et elle baissa les yeux sur son café. Ne pas douter. Voilà qui lui paraissait bien difficile. On lui répétait pourtant souvent qu'elle était capable de grande chose et que ses ambitions n'étaient pas abracadabrantesques, contrairement à celles de la plupart de ses collègues. Mais c'était plus fort qu'elle. Comme un automatisme dont elle ne parvenait à se défaire. « La flatterie, le point faible du commun des mortels... En tant que psychiatre, je pense qu'il doit faire attention à ses gestes, mais je ferai attention à ceux-ci, n'ayez crainte. » Elle avait eu un léger sourire et avait hoché la tête d'un air vigoureux afin de montrer sa détermination. L'idée de s'incruster dans le petit cocon de Kea et de son compagnon, toutefois, la mettait assez mal à l'aise. Souvent elle avait eu du mal à rester chez quelqu'un, même un proche ; l'impression d'envahir, de gêner lui revenait à chaque fois. Une peur qui, souvent, n'était présente que pour elle, dans son esprit, mais elle était quand même là et c'était sûrement ce qui dérangeait le plus la jeune femme.

Elle préféra, par ailleurs, lancer un autre sujet. De toute évidence, la conversation autour de leur proie préférée était à présent terminer. Il était temps pour Clarice de devenir l'oreille attentive, peut-être même celle qui distribuait quelques conseils. Bien que les décisions qui impliquaient autant d'enjeux n'était pas véritablement dans ses habitudes. Elle porta sa tasse à ses lèvres, avala quelques gorgées avant de la reposer avec douceur. « C'est vrai qu'il est très dur à partir du moment où on a une famille de pouvoir partir en sachant qu'il y a toujours des chances pour qu'on ne revienne pas. Mais je pense que beaucoup de personnes qui ont une famille le font, justement, pour elle. Parce qu'ils savent qu'ils peuvent ainsi la protéger coûte que coûte. » Elle marqua un temps d'arrêt, mais repris bien rapidement. « En tout cas, si vous quittez votre poste, je suis sûre qu'ils vous regretteront. Mais... Si vous voulez de l'adrénaline, le FBI cherche toujours à recruter. » Un sourire franc, un clin d’œil honnête et Clarice espérait ainsi aider les angoisses profondes de son amie à se taire. Elle-même n'avait pas ce problème ; elle venait juste d'entrer au Bureau Fédéral et ne comptait pas le quitter de sitôt. Mais il était vrai que les situations changeaient. « Alors, avec Lukas, vous comptez agrandir votre famille ? » Elle avait adopté un ton anodin et avait porté la tasse devant elle dans le vain espoir de cacher son sourire légèrement taquin. La décision ne lui appartenait guère, mais elle savait qu'elle soutiendrait l'autre blondinette, peu importe son choix.
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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeDim 23 Nov - 19:36

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Clarice Starlingvs Kea Jouan

LET’S HAVE A CUP OF TEA


Compréhensive

Kea pouvait parfaitement comprendre l’angoisse qui saisissait la jeune blonde en face d’elle, lors de ses premiers rendez-vous, elle avait ressentit exactement cette même angoisse. Se lancer dans l’inconnu, être face à quelqu’un qu’on ne connait pas, tenter de rester naturelle tout en le bombardant de questions, le tout en l’analysant est quelque chose d’extrêmement compliqué. De plus, décrypter le langage corporel peut s’avérer être quelque chose de délicat, source de problèmes et de longues nuis d’insomnies. Il faut comprendre parfaitement les petites mimiques de l’autre, savoir ce qu’elles veulent dire, et l’associer aux paroles dites. La belge ne pouvait que compatir, et espérer que ses conseils allaient servir au futur entretient de Clarice. Tout ce que Kea pouvait faire à présent c’était soutenir son amie, et espérer qu’elle récolte les informations qu’il lui fallait absolument.

La blonde espérait que Clarice allait sonner à l’appart’, allait demander pour qu’elles épluchent les dossiers ensemble, car même si elle n’était pas concernée par cette enquête, elle la passionnait énormément. L’invitation lancée par Kea était sincère et honnête. En réalité, sous cette invitation lancée pour le travail, se cachait une autre invitation. Depuis sont arrivée aux Etats-Unis, la belge n’avait pas eu beaucoup d’occasions pour aller tisser des liens d’amitié avec des autres jeunes femmes. Elle espérait donc, qu’au-delà du lien professionnel qui la liait à Clarice, qu’un lien plus amical se tisse entre elles.

Le sujet de l’éventreur de Chesapeake étant à présent presque clos, les jeunes femmes étaient à présent entrain de parler de sujets féminin. Ou du moins, Clarice écoutait les lamentations de Kea, qui était bloquée entre sa vie privée, et sa vie professionnelle. La jeune femme avait l’impression de tourner en rond, d’être bloquée face à un mur, sans que personne ne puisse réellement la comprendre. En parler à quelqu’un du métier, qui peut plus facilement le problème qui se présente face à la blonde, ça la rassure en quelque sorte.

>>Et je respecte ces personnes qui arrivent à arrêter leur carrière pour se consacrer à leur famille, mais je ne sais pas si j’aurais le courage d’en faire autant. L’adrénaline me manquerait, le fait de voyager tout bêtement, de me sentir utile à quelque chose. J’ai besoin de bouger, et rester assise à la maison à attendre le probable retour de Lukas m’ennuierait assez rapidement. Je vais cependant réfléchir à votre proposition, pourquoi ne pas me réorienter ?

Assez rapidement, la question de l’agrandissement de la famille arriva entre les deux jeunes femmes. Cependant, Kea n’avait pas la réponse à cette question. Oui agrandir la famille était ce qu’elle voulait, mais elle se posait beaucoup trop de question. Pourtant, c’était bien un projet futur du couple.

>>C’est dans les projets en tout cas. C’est une envie qui est arrivée après quelque temps de relation avec Lukas. Avec les autres je n’ai jamais voulu d’enfants, mais avec lui c’est différent… Je ne sais pas expliquer la raison. J’espère pour vous, qu’un jour vous trouverez quelqu’un semblable à Lukas, qui fait naitre en vous des choses dont vous ne vous souciez même pas.



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MessageSujet: Re: Let's Have A Cup Of Tea   Let's Have A Cup Of Tea Icon_minitimeJeu 8 Jan - 14:47

Kea ∞ Clarice
Le rose, lentement, lui montait aux joues tandis que la jeune femme paraissait prendre conscience des efforts mis en pratique par sa jeune collègue. Kea tenait à l'aider du mieux qu'elle le pouvait et ce simple fait, le simple fait de s'en savoir, touchait sincèrement l'agent fédéral. Elle hochait la tête lentement, presque pensivement, à mesure qu'elle prêtait une oreille attentive à tous les bons conseils qui lui étaient prodigués. Toujours flatter son interlocuteur, le caresser dans le sens du poil pour mieux l'apprivoiser tout en tournant la conversation autour de celui qui l'intéressant réellement ; Gideon. Être en mesure d'obtenir les informations dont elle avait besoin, être en mesure d'obtenir le rendez-vous avec le patient – prisonnier – qu'elle désirait tant. Il était question d'essayer de découvrir la vérité, mais aussi d'assouvir sa propre curiosité personnelle. Elle voulait savoir, elle avait besoin de savoir. Connaître les intentions du déclaré coupable, comprendre ce qui l'avait motivé ; comprendre, aussi, pourquoi il y avait tant d'incohérence entre ses aveux et les meurtres pour lesquels il avait été arrêté. Pourquoi, comment se faisait-il que ses meurtres en tant qu’Éventreur et le meurtre de sa famille étaient-ils aussi différents ? Opérer avec un seul et même mode opératoire aurait put être plus intelligent surtout s'il avait, par la suite, l'intention de se déclarer coupable d'autant de crimes. Les questions se soulevaient, toujours plus nombreuses, dans l'esprit de la blondinette, mais les réponses, elles, continuaient de lui échapper. « Merci, beaucoup Kea. Je pense que j'aurai sûrement besoin de votre aide, en effet, après l'entretien. Faire le tri entre ce qui a été dit, entre tous les dossiers... Ce qui m'échappe, c'est pourquoi Gideon a-t-il tué avec deux modus operandi différents ? Il a avoué tous les crimes, mais le meurtre de sa famille est différent de celui de l’Éventreur, ce n'est pas logique... Les motivations, aussi, semblent différentes... Alors pourquoi avoir tué sa famille ? Le meurtre de son épouse semble être moins ordonné et moins organisé que ceux de l’Éventreur. Je ne pense pas que ce soit le style de l’Éventreur que d'agir ainsi. Il est sûr de lui, il est méticuleux. Il veut que ses meurtres soient vus et entendus par la presse, par le monde... Se dénoncer ainsi... Non, je refuse de croire que Gideon est bien le même homme que celui qu'on recherche. » Emportée par son élan, Clarice ne s'était pas aperçu du long laïus qu'elle venait de débiter, à moitié plongée dans ses pensées. Coupable, la jeune blonde baissa la tête, une grimace désolée sur les lèvres. Il était temps, pour elles, de changer de sujet.

Ce fut un sourire compatissant qui se dessina, alors, sur ses lèvres. Les problèmes de couple, de vie professionnelle, d'avenir, étaient des questions que la jeune Starling évitait un maximum. Elle les fuyait comme la peste. Sa vie professionnelle était ce qui la préoccupait le plus en ces temps ; il lui semblait logique de vouloir développer sa carrière avant de penser à autre chose. Il y avait bien ce jeune agent en balistique qui, à plus d'une reprise, l'avait laissé rêveuse et rosissante, mais il était sur un terrain dangereux et elle préférait ne pas se lancer, nue, dans les flammes. Pas tout de suite, elle ne s'en sentait pas prête. « Oui, je comprends votre point de vue. Je viens tout juste de commencer le boulot au FBI, mais je vous suis totalement. Je ne me vois pas, un jour, tout lâcher pour fonder une famille. Je serai de ces femmes, accro au travail, qui répètent sans cesse qu'elles vont tout stopper, tout arrêter mais qui, dès que l'occasion se présenterait, irait courir avec les bandits pour leur passer les menottes. C'est cliché mais... Je sais que je ne pourrai pas abandonner mon job, vous voyez ? Oui, réfléchissez, on sait jamais. Le FBI manque cruellement d'agent compétents, d'agent de terrain. Certes, nous sommes déjà nombreux, mais les criminels se multiplient. Et vous savez ce qu'on dit, pour chaque personne surveillés, vingt agents fédéraux sont mobilisés... Si on se base sur ces statistiques, il n'y aura bientôt plus assez d'effectif. » Elle ferma les yeux un instant, attrapa sa tasse et avala une courte gorgée. Un voile sombre voulut passer devant ses yeux électrique mais il n'en fut rien. Si elle était chagrinée par le désintérêt que chaque génération semblait apporter aux forces de l'ordre, elle savait aussi que tout était mis en place pour palier à ces soucis de ressources humaines. Un sourire vint s'arracher à son visage de poupée. Sincère et amical. « Je suis ravie ! J'espère pour vous que tout se passera comme vous le souhaitez. Et j'espère que vous m'inviterez à venir le voir de temps en temps, » plaisanta-t-elle avant d'esquisser un clin d’œil à sa collègue. De nouveau, ses joues rosirent légèrement. « Merci, j'admets que pour l'heure, je me concentre davantage sur le loyer à payer. Mais je pense qu'on a tous quelqu'un qui nous fera vivre ces sensations. Qui nous donnera envie d'aller plus loin... Ça fait un peu trop romantique, là, non ? » Elle rit, mi-nerveuse, mi-sincère. Perturbée de s'être dévoilée sur sa passion pour le romantisme alors qu'elle n'y pensait guère souvent. Son amour, c'était ces criminels qui lui permettaient de faire son boulot. Un peu morbide, mais c'était, pour l'heure, la vérité.
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