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 Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out

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MessageSujet: Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out   Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out Icon_minitimeMar 3 Déc - 21:48

Freddie Lounds
&
Cedric Law
I'm here for the story.


Rares sont les gens qui savent se retirer. Vous l'avez constaté en politique avant tout mais aussi dans la chanson, dans l’univers de la célébrité il n'est pas aisé de disparaitre, il n'est pas aisé de le vouloir. L'univers de la psychiatrie est un peu semblable, certains sont célèbres malgré eux ou non et il leur est généralement difficile de s'éloigner de cette célébrité toute relative. Mme Du Maurier n'est pas ainsi. Célèbre en son temps pour son travail avec certains psychopathes elle était une référence dans son domaine. Certes sa célébrité ne passait pas les murs de la sphère psychiatrique mais cela n'importe pas.

Et, du jour au lendemain elle avait cessé d'exercer, sans explications, sans discussions, sans vraiment laisser à quiconque le temps de comprendre son geste.

Certes l'annonce de son agression et de la mort accidentelle et providentielle de son patient avait été connue, mais elle n'avait pas fait de déclaration sur le sujet, n'avait pas repris le dessus et son travail et elle ne faisait plus guère parler d'elle.

Vous me connaissez je suis une incurable fouineuse, je découvris donc, de fil en aiguille, durant une période d'ennui où les crimes manquaient d’intérêt, que le patient en question n'était pas un habitué de son cabinet mais un nouveau patient, sans doute envoyé par un collègue, car un psychiatre aussi connu que Mme du Maurier ne prenait pas de nouveaux patients sans raison.

Cela, couplé à son silence, plus une bonne dose de curiosité malsaine et j'étais persuadée d'avoir de quoi écrire un article des plus intéressants sur la psychologie de celle qui soignait les psychopathes, ou du moins qui avait essayé.

J'aurais pu tenter de la contacter pour prendre rendez-vous mais je voulais la prendre au dépourvu, c'est donc sans prévenir que je vins, ce jour là, sonner à sa porte, mes longs cheveux me cachant la vue sous l'effet d'un vent glacial d'hiver dans le petit matin clair. Malgré le lourd manteau de laine je grelottais et tapais des pieds pour me réchauffer en attendant qu'elle vienne m'ouvrir. Dans ma besace mon éternel ordinateur et deux dictaphones dont un déjà allumé et l'autre que je mettrais en route dès qu'elle m'y autorisera.

Je semble être venue les mains vides, un peu sur un coup de tête et pourtant ce n'est pas du tout cela. Je n'escompte pas, bien sur, tromper la psychiatre aussi facilement, je n'escompte pas la duper du tout, d'ailleurs, je viens la voir entre deux articles plus croustillants parce que je crois que son histoire, si elle était racontée, par moi de préférence, pourrait aider d'autres psychiatres à réaliser le danger qu'ils courent et elle, peut être, à reprendre un travail qu'elle disait adorer avant ce tragique événement. Bref je fais un travail d'utilité publique dans ma grande bonté coutumière.



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MessageSujet: Re: Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out   Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out Icon_minitimeMer 4 Déc - 16:05

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An unexpected guest.
Bug, je te hais.

Eques, Never-Utopia.


Dernière édition par Bedelia Du Maurier le Mer 11 Déc - 20:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out   Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out Icon_minitimeMer 11 Déc - 14:59



C'était étrange, j'avais vu sa photo, bien sur, mais je ne l'imaginais pas ainsi. Pourtant comme sur la photo elle avait de longs cheveux blonds bien coiffés, des yeux d'un vert profond et une allure distinguée, et pourtant.... Je ne sais, contrairement à sa photo elle dégageait une impression de sérénité à laquelle je ne m'attendais pas. Difficile d-s lors de l'interroger sur ses motivations à cesser tout travail, si elle ne regrettait pas sa décision. Les interviews les plus intéressantes sont celles où l'on pose des questions difficiles, des questions que l'interrogé se pose lui-même et auxquelles il a du mal à répondre. La présence d'un interlocuteur l'aide à y répondre et me permet des articles plus profond, plus réels, plus intéressants. Bref c'est gagnant gagnant....en théorie du moins, en pratique le plus souvent ils n'aiment pas la réponse qu'ils trouvent et me le reprochent. C'est humain. Mais la réponse était là, je n'ai fait que la leur révéler, je ne l'ai pas créée.

Je cachais ma surprise derrière un sourire avenant et tendais une main ferme et décidée :

"Bonjour Dr Du Maurier, je suis Fredericka Lounds, j'aurais souhaité une interview avec vous, pour parler de vos livres et de votre travail impressionnant avec certains psychopathes violents."

Certes ce n'était pas vraiment le but de ma visite mais annoncer de but en blanc que je comptais l'interroger sur l'épisode le plus traumatique de sa vie, du moins je présume, n'était pas le meilleur moyen d'entrer dans sa maison et de gagner la confiance nécessaire à une discussion intéressante.

Avant que je ne frappe j'avais entendu le violon, un air doux, calme, apaisé et en même temps mélancolique. un indice sur l'humeur de mon interlocutrice ou un morceau qui lui tenait à cœur pour une raison différente ?

"Je m'excuse si je suis indiscrète mais...J'ai entendu le violon c'est...Beethoven si je ne m'abuse ? J'aime beaucoup cette sonate, sa douceur, elle semble former un cocon autour des musiciens et du public, ne trouvez-vous pas ?"


Certes elle n'avait pas de public, du moins c'était peu probable mais qu'importait. Il était rare d'entendre des violonistes amateurs, le violon est un instrument exigeant. Mais quand on sait le caresser, le faire vibrer, les sons dont il nous gratifie en retour sont splendides, doux et emplis d'émotions, légers et empreints de majesté, gracieux et pourtant humbles. Un instrument magnifique et parfois méconnu.

Tout en attendant la  réponse du Docteur je m'avançais légèrement, pas assez pour que ce soit agressif, mais assez pour montrer, inconsciemment, que je n'étais pas vraiment venue pour prendre rendez-vous mais bien pour l'interroger immédiatement. La différence était minime mais une personne telle que le Docteur du Maurier saurait la reconnaitre. Cela et la réflexion sur le violon lui donnera sans doute de moi l'image d'une personne cultivée et intelligente, ce que je suis. Sure d'elle aussi, cela ne fait pas de doute même pour un profane, elle le décèlera, exigeante elle n'en doutera bientôt plus et curieuse mais cela mon métier le dit déjà elle n'en doute probablement déjà plus, même si elle ne connait pas mes écrits.

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MessageSujet: Re: Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out   Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out Icon_minitimeMer 11 Déc - 20:22

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Miss Lounds...?
Dès que j’ouvris la porte, une brise glacée se leva, faisant valser les boucles rousses de celle qui avait décidé de venir jusque chez moi. Apparemment, il s’agissait là d’une journaliste nommée Lounds. Lounds ? Comme Freddie Lounds, la bloggeuse de Tattlecrime.com ? Ça alors, je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’une femme comme elle vienne me voir, et encore moins pour me demander une interview. Je n’étais pas une star, et encore moins quelqu’un à qui on s’intéressait. Ma vie était des plus classiques après tout : je me levais, je lisais, quand je ne suis pas dans une séance en compagnie du Dr Lecter, je mangeais, je buvais, et enfin je dormais. Rien qui requiert l’intérêt d’une journaliste.

Oh. Mais si cela concernait mes travaux, cela changeait tout. Je savais ce qu’elle voulait : des détails, sanglants si possible, quelque chose qui attirent les lecteurs de son blog, dont je dois avouer faire partie. C’est donc tout naturellement que je l’invitai à entrer, d’un air bienveillant. Je la guidai en direction du salon, tout en passant par la cuisine.

« Du vin, Melle Lounds ? » Dis-je en sortant une bouteille de blanc ; Ou pour être plus précise, un délicieux Sauternes, français, bien sûr.

Tandis que je m’en servais un verre,  je fus assez surprise de la culture musicale de la jeune femme. Ce n’était pas le style habituel d’une mélodie de Ludwig Van, et pourtant, elle avait su déceler l’esprit tempétueux et nostalgique du compositeur allemand. Néanmoins, à peine eut-elle finit sa phrase que je ne pus m’empêcher de la corriger :

« Du violoncelle. Je joue du violoncelle. »


D’un sourire, j’ajoutai :

« Je suis impressionnée. Je ne pensais pas que vous aimiez Beethoven. »

Il est vrai que cet intérêt commun remontait la journaliste dans mon estime. Après tout, il est rare de rencontrer quelqu’un qui partageait ce goût raffiné ; Plus particulièrement à son âge. Elle devait avoir environ trente ans, et Dieu sait qu’à cet âge-là, la plupart des gens ont d’autres préoccupations comme s’occuper de ses enfants, ou encore faire de son mieux pour devenir notoire dans la branche professionnelle qu’ils ont choisi. Et quelque chose me disait que la rousse que j’avais invité à entrer avait quant à elle choisi la seconde option.

Mais elle savait chez qui elle était. En faisant l’effort de venir jusqu’à moi, elle savait ce qui l’attendait. Je n’allais pas donner des informations sans rien attendre en retour. Mes yeux, aiguisés au fil de mon expérience de psychiatre, guettaient la moindre micro-expression. Dans ma tête, sa fiche avait déjà quelques mots : Mélomane, elle me l’a prouvé tout à l’heure, Curieuse et Tenace d’après ce que j’avais pu constater en lisant ses articles pour le moins… détaillés. Je me demandais comment avait-elle bien pu connaître ces affaires avant la plupart des médias publiques.

« Que voulez-vous savoir, Melle Lounds ? » Lançai-je, assise dans mon habituel fauteuil, en face de mon interlocutrice.

Une phrase interrogative, ces fameux fauteuils… Je ne pouvais pas m’en empêcher. Je suppose que c’est ce que les gens appellent une déformation professionnelle. Mais la jeune femme savait qu’interroger une psychiatre dans son propre élément n’allait pas être chose facile.

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MessageSujet: Re: Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out   Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out Icon_minitimeMer 18 Déc - 18:47



J'entrais à sa suite et acceptais un verre de vin d'un sourire. Le verre en main mon sourire s’élargit légèrement encore, je ne suis pas œnologue mais j'ai appris à naviguer dans la sphère, fermée, des gens raffinés et je sais donc reconnaitre, au nez, un bon vin lorsque j'ai la chance d'en déguster un. Je la suis dans le salon et prend place sur le canapé.

"Navrée, pour la méprise, il est vrai que le violoncelle est plus grave, plus chaleureux quoique plus nostalgique que le violon, j'aurais du entendre la différence. Quant à mes gouts musicaux il faudra en féliciter mes parents, tous deux ardents défenseurs de l'opéra et de la musique classique. Ajoutez à cela que la musique actuelle n'est pas vraiment comparable à ces merveilles de raffinements, ne saurait mettre en lumière autant de sentiments et d'émotions, et vous obtenez une journaliste qui connait Bethoveen, même les partitions les moins célèbres."

Je déguste une petite gorgée de vin et je reprends sur la raison de ma visite, ouvrant le petit ordinateur et déclenchant le magnétophone.

"A vrai dire je venais vous interroger sur votre dernier livre avant que vous ne quittiez la professions. J'ai eu l'occasion de lire vos travaux, je ne m'avancerais pas à dire que j'ai tout compris, quoique vous soyez très fine pédagogue, mais le dernier livre me semble différent, il semble moins généraliste, comme s'il était plutôt axé sur un patient particulier."


Peu de journalistes en avait fait la remarque, peut être parce que ce n'était pas le cas, peut être parce que la plupart d'entre eux ne lisaient pas les livres et se contentaient d'un résumé, peut être parce qu'aucun n'avait lu tous les livres du Docteur du Maurier, je ne savais pas exactement mais la différence m'était apparue et je n'avais pas réussi à m'en défaire.

"Bien sur la confidentialité vous empêche de dévoiler quoique ce soit qui puisse révéler l'identité de ce patient mais ce que vous dites de sa psyché, cela m'a semblé des plus intriguant, à vous lire j'ai cru comprendre qu'il était à la fois potentiellement violent et en même temps...intégré dans la société. Comme s'il parvenait à gérer, la plupart du temps, ses accès de colère. Pourriez-vous m'en dire plus sur le sujet ?"

En fait je soupçonnais, fortement, ce livre de traiter non pas de son dernier patient mais d'un patient semblable, et peut être même ce livre avait-il été la raison de l'agression...Ou peut être pas, j'imaginais peut être mais je serais bientôt fixée.




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MessageSujet: Re: Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out   Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out Icon_minitimeSam 21 Déc - 18:52

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The interview.
Le sourire de la journaliste à la dégustation du Sauternes me ravit. J’aimais ce qui était bon, et j’aimais aussi adapter mon vin à mon état d’esprit, ou à celui de mon invité. Constatant que Ms Lounds aimait elle-aussi ce que je lui avais servi, celle-ci marquait quelques points dans mon estime et pourquoi pas, quelques paroles. Mais il fallait mériter cette interview ; Si je n’ai jamais été du genre médiatique, c’était bien pour une raison.

Alors comme cela, elle avait hérité de cette mélomanie grâce aux goûts – que je ne peux pas dénier – de ses parents… Cela pourrait éventuellement être intéressant pour mieux connaître cette Freddie. Après tout, elle savait à quoi elle s’engageait en venant me voir dans mon antre. Personne ne va chez un psychiatre, que ce soit moi ou un autre, sans penser qu’éventuellement – ou devrais-je dire certainement – il ou elle allait se faire analyser sous toutes les coutures. Comme je supposais, d’après ses écrits, que la bloggeuse n’était pas si candide, je ne me privais pas de faire une fiche mentale sur elle.

Mon dernier livre. J’ignorais que des journalistes, de même que les professions qui n’avaient rien à voir avec le cercle très sélect de la psychiatrie, lisaient mes écrits, et encore moins qu’ils les comprenaient. Malgré mes efforts pour rendre mon message clair, j’étais parfois dans l’obligation d’utiliser des termes techniques propres à mon métier. Intéressant. Si jamais j’écrivais un prochain livre, je penserais à le rendre plus clair, plus accessible à tous, initiés ou non. Ms Lounds l’achètera peut-être, puisqu’elle avait apparemment lu mes écrits comme j’avais lu les siens. Contrairement à d’autres de ses collègues qui voulaient me questionner tout en ignorant tout bonnement qui je pouvais être, la jeune femme s’était renseignée. Professionnelle, ajoutai-je à sa fiche. Elle avait bien mérité quelques révélations.

« Vous savez, Mlle Lounds, l’apparence n’est qu’un masque derrière lequel se cache une identité plus profonde. Celle-ci peut varier selon les individus et peut, dans les cas les plus extrêmes, se révéler plus sombre et plus torturée que la plupart des êtres humains. Nombreux sont les tueurs en série qui étaient appréciés, voire pour certains adulés. » Posais-je, le plus naturellement du monde.

Le stéréotype du serial-killer froid, avec une voix rauque, et un masque pour dissimuler son visage le plus souvent couvert de cicatrices, ne s’associait pas avec la majorité des patients avec qui j’avais travaillé. Ce n’était qu’une image véhiculée par les films d’épouvante hollywoodiens, rien de foncièrement véridique là-dedans. Parfois, même le plus charmants des hommes peut avoir commis des meurtres atroces. Même la femme la plus raffinée de la planète peut avoir torturé.

« Quant aux excès de colère, sachez que tout le monde en est victime. Heureusement, il existe plusieurs moyens pour les évacuer. Généralement une dépense physique suffit, grâce à toutes sortes de sports. Pour les cas les plus difficiles à gérer, je préconiserais une thérapie ; Le plus souvent, les causes de cette furie sont beaucoup plus profondes que ce à quoi les patients s'attendent. »

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MessageSujet: Re: Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out   Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out Icon_minitimeJeu 9 Jan - 17:03



"La colère est en effet un sentiment qui peut être de surface ou plus profondément ancré, la violence également, elle peut être une réaction à ce que l'on perçoit comme une agression ou bien elle peut sommeiller en nous et se réveiller sans raison apparente. J'ai pu voir la colère ou la violence chez des familles de victimes, la raison est alors visible et l'accès passe de lui-même, mais j'ai pu voir chez certains une colère plus froide, plus rentrée, plus durable, qui ne se manifestait pas de façon si visible, qui se cristallisait en une haine inextinguible."

Je déguste une nouvelle gorgée de vin et ajoute

"Mais j'avais eu la sensation, en lisant votre livre, qu'on parlait là d'entre autre chose, d'une violence aveugle, sans colère pour la soutenir. Peut être de la peur au contraire ?"

Je souris et ajoute

"Arrêtez-moi si je me trompe, après tout vous êtes la psychiatre dans cette pièce et je débite peut être des âneries."

J'observe la pièce en attendant sa réponse, comme le vin et le violoncelle pouvaient le laisser attendre elle est ordonnée, charmante, elle montre un gout certain et une sophistication discrète et raffinée. La pièce pourtant gardait un coté impersonnel, tout comme sa propriétaire finalement qui restait secrète dans son attitude, qui n'en disait pas long sur elle de par sa gestuelle. Un défaut ou une qualité de psychiatre peut être, ne pas se montrer afin de se protéger, d'éviter que le patient en face ne puisse par trop se lier ou s'identifier à nous, garder une apparence neutre pour renvoyer au patient un miroir plus fidèle.  Ou peut être était-ce juste sa nature, après tout, il est des gens comme ça.

Moi-même je le suis un peu, dans une moindre mesure cela dit, mais pour être journaliste il faut apprendre à écouter, à donner l'envie, le besoin à l'autre de se confier, lui permettre de parler sans être interrompu ni jugé, ainsi seulement la vérité sort et vous pouvez obtenir les infos que vous désirez. Si je parle parfois beaucoup ce n'est pas pour autant que je dis beaucoup de choses, je reformule ce que l'on m'a dit, afin de m'assurer d'avoir compris, j’appuie les dires de l'interlocuteur afin qu'il se sente en confiance, je reproduis, plus ou moins intuitivement ses postures et gestes, ce qui lui donne l'impression que je suis son alliée. J'ai toujours &été comme ça, la confidente idéale. d'une certaine façon, si ce n'est que j'aime à étaler la vérité aux yeux de tous, pas tant pour la vérité que pour la gloire que cela m'apporte. Je suis celle qui dénoue les nœuds complexes d'une histoire alambiquée, celle qui découvre la vérité cachée, un genre de Sherlock Holmes des temps modernes, watson en moins. Du moins j'aimerais l'être, il semblerait que, parfois, je me fourvoie légèrement. Mais ce ne sont que les racontars de ceux qui m'en veulent d'avoir trouvé avant eux.

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MessageSujet: Re: Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out   Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out Icon_minitimeMer 22 Jan - 22:54

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Anger and violence
Après avoir attentivement écouté l’explication de la colère selon son expérience personnelle, je dois avouer que, malgré ce que j’en laissais paraître, j’étais plutôt surprise. Je ne pensais pas qu’une journaliste comme Freddie Lounds, qui écrit des articles entiers sur les mises en scène artistiques du Chesapeake Ripper, puisse connaître la théorie de Freud à ce point. Était-elle passionnée par la psychiatrie ? Après tout, je suppose qu’il faut tout de même un brin de connaissances à propos des relations humaines pour ne pas écrire de ragots incohérents sur des affaires un peu délicates. Il était vrai que la rousse était intelligente, c’était indéniable. Décidément, elle avait bien fait de venir chez moi aujourd’hui ; Peut-être allait-elle mériter d’avoir une interview complète et intéressante…

« Votre thèse dépend beaucoup du caractère des individus. En effet, la colère peut être refoulée, de même que la violence. Toute cette énergie, beaucoup d’artistes la sublime à travers toutes sortes d’activités : la peinture, la poésie, la musique, la cuisine… Ce sont des sentiments propres à chacun, et de même que nous avons tous une part d’ombre, nous avons tous une manière différente d’exprimer ce que l’on ressent. »


Après avoir bu à mon tour une gorgée de Sauternes, j’ajoutai, pour lui répondre :

« Disons que l’esprit humain est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Beaucoup de choses font ressentir de la violence, et comme je le disais, le caractère des patients y est pour beaucoup. Néanmoins, puisque vous vous intéressez à la violence dite ‘aveugle’, je dois dire que je ne suis pas convaincue par cette théorie. On ne n’est pas violent, on le devient. Un nouveau-né n’est pas violent, par exemple. Cette violence vient du monde extérieur, autrement dit de son environnement personnel, et de ses obstacles, quels qu’ils soient. Cela peut très bien être un enfant violent pour se protéger de ses semblables et ainsi, dans certains cas, se forger une carapace et inspirer le respect des autres enfants par une force singulière. Il peut aussi être question d’un cas de mimétisme involontaire – quand l’enfant a un père ou une mère violente, il se met quelques fois dans le même état envers sa famille proche une fois adulte - et parfois même inconscient – autrement dit, dans un état d’ébriété. »

Lui laissant digérer mon résumé de leçon de psychologie, je bus une autre gorgée de l’alcool jaunâtre qui se trouvait dans le verre que je tenais dans ma main calme et stoïque. Attendant sa prochaine question, j’eus une sorte de flash : je n’avais pas répondu ENTIEREMENT à son interrogation. Je repris alors mon explication :

« La peur peut effectivement engendrer des violences, comme ce que l’on appelle communément ‘l’instinct de survie’. Ce phénomène est bien connu : quand on a peur, on a généralement deux sortes de réflexes : fuir ou rester paralysé. Dans les contes, par exemple, le héros se bat contre le méchant. Pourquoi ? Pour survivre, ou sauver ceux qui lui sont cher, ou encore pour venger la mort d’un être cher. »

Il est vrai que cela pouvait paraître assez commun, mais cela avait fait ses preuves. Il ne faut jamais sous-estimer les sentiments humains. Ils peuvent nous pousser à faire certaines choses que l’on ne ferait pas avec un brin de raison. Ils peuvent hanter notre inconscient jusqu’à nous faire faire les cauchemars les plus horribles, ou encore pousser notre esprit dans l’extrême, et ce jusqu’à provoquer des psychoses qui, dans certains cas, peuvent pousser des patients dans la folie… Ou pire encore.
Fixant Ms Lounds dans les yeux, je dis d’un ton bienveillant :

« Je vous en prie, exprimez-vous. J’ai plaisir à voir qu’une journaliste s’intéresse aux notions qu’implique mon métier. »

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MessageSujet: Re: Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out   Here we are: a bunch of psychopaths helping each other out Icon_minitime

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